top of page
Rechercher

Racines druidiques en Corse et en Provence. Kernunnos, Pan, symbolique des taureaux et chèvres sacrés.

Photo du rédacteur: Olivier ClamaronOlivier Clamaron

Dernière mise à jour : il y a 6 jours


Partage du 27 février 2025


Merci au site c-d-t.org pour ces connaissances pré-cieuses, que j'ai décidé d'incorporer à mon blog, pour les sauvegarder et mieux les partager, car leurs informations sont basées sur du http non sécurisé, ce qui pose souvent problème à certains pour les téléchargements.



LE DRUIDISME EST TOUJOURS PRESENT DANS LA TRADITION CORSE


"Dans toutes les régions de notre vieux continent, une croyance aux méfaits du mauvais œil existe toujours. Partout on essayait de conjurer le mauvais sort avec des procédés quasi identiques.


Le mauvais Œil

Roccu Multedo en 1975, en parlant sur Mazzérisme et le folklore magique de la Corse, nous a précisé que « c’est de la Chaldée que vient la conjuration du mauvais œil ».

Encore une fois la Chaldée !

Le regard qui jette le mauvais œil est un regard en même temps d’admiration et de jalousie, celui-ci provoquera la déchéance puis la destruction de la chose, il est donc nécessaire de se protéger contre cela. Il peut provoquer le malheur, la maladie et même la mort, les bébés et les animaux y sont particulièrement vulnérables. Il n’est pas forcément volontaire, tout personne envieuse peut jeter le mauvais œil. C’est une croyance présente dans toutes les cultures, mais elle est surtout développée dans les pays méditerranéens.

Le mauvais œil peut vous être jeté par n’importe qui : un parfait inconnu sans que vous ne vous en rendiez compte, et sur n’importe quoi : il peut être porter sur tout objet pouvant susciter la jalousie comme une voiture, une maison, ...

Les premiers symptômes peuvent être :

- Une fatigue chronique.

- Une profonde malchance.

- Une lourdeur physique et/ou morale.

- Une maladresse répétitive.

 - Des oublis fréquents.

- Des difficultés à dormir.

- Des cauchemars fréquents.


 Une fois que le mauvais œil est installé, il est nécessaire de faire appel a un spécialiste.

Ce qui est généralement admis dans toutes les familles de corse.

Une pratique ancestrale contre les jeteurs de sort; l'OCCHIU littéralement l'OEIL. existe encore dans nos villages. En pays très catholique !!!.

Ces pratiques et ces croyances existent toujours de nos jours, même si certaines personnes ont honte d’invoquer ces croyances qu’elles croient dépassées dans notre esprit cartésien et n’ose plus trop en parler. Il leur reste la superstition et la peur, et tout ceci ne donne que plus de force a tout ceci. Quand une personne estime être victime du mauvais œil, c'est-à-dire d'un sort jeté par jalousie ou envie ou par des éloges ou compliments trop fascinants, elle fait appel à l'intervention d'une Signatore ( il s’agit personne connaissant les prières adéquates pour officier). Les effets de l’occhiu ( le mauvais œil ) ne sont pas conscients ou volontaires, mais ils se manifestent par des symptômes précis : maux de tête violents fièvre, nausée, lassitude, échecs ; des états endémiques tout aussi inexplicables les uns que les autres.

Le mauvais sort peut être transmis par les vivants de son entourage, ou par les morts (dans ce cas on l'appellera l'imbuscata.


 Le pouvoir de signer l’œil, on l'observe souvent chez les femmes âgées dont la transmission se faisait autrefois en famille. La personne qui recevait cet héritage était tenue de respecter secrètement le formulaire des prières et le rituel à appliquer.

Ces paroles sacro-saintes étaient enseignées à une date précise. Cette date est dans toute la Corse , celle de la nuit de Noël, et la transmission devait se faire pendant que la cloche du village sonnait les 12 coups de minuit.

Dans le cas contraire elles n'auraient aucune efficacité.

Une entorse à cette règle était la passation dans l’urgence.

Une personne en danger de mort pouvait passer ce pouvoir à n’importe quel moment. En général ce pouvoir se transmettait de grand-mère à petite-fille. Il est à peine besoin de souligner que l'église se montre plus que circonspecte en la matière.


La pratique est spectaculaire. On fait le noir complet dans une pièce. On allume une ou deux bougies à la flamme tremblotante la nuit tombée. La signatore se munit d'une assiette creuse dans laquelle elle verse un fond d'eau et la tient au dessus de la tête de la personne que l'on va signer assise sur une chaise. ..., puis elle laisse tomber quelques gouttes d'huile d'olive sur l'eau contenue dans l'assiette. C'est l'interprétation des formes que prennent les gouttes d'huile sur l'eau qui permet de dire si le sujet était ou n'était pas sous le coup du mauvais œil.

Deux cas peuvent se produire :

- les gouttes d'huile restent rondes, brillantes et petites le patient ne possède pas l'oghju.

- les gouttes d'huile s'élargissent, dans ce cas il y' a envoûtement, .


Cet enseignement vient de la nuit des temps, bien avant l’ère chrétienne et garde son mystère. Et malgré cette surcouche catholique actuelle, nous pouvons retrouver la pureté de ses pratiques dans cette très vieille tradition qui s’est perpétuée jusqu‘à nos jours.

Les cérémonies de la semaine sainte sont prises en main par les confréries, ou quand elles n'existent plus, par les laïcs qui perpétuent les traditions. Le clergé lui, est pratiquement absent de ces rites. Les confréries conduisent les processions, qui diffèrent du Nord au Sud de l’île. Au Nord, ce sont a cerca, a parata, et a granitula. Dans le Sud ,elles portent le nom de casci et de catenacciu.



La cerca est une procession rurale qui emprunte les sentiers du village sans jamais se rejoindre. Les membres des confréries exhibent le grand palme ( pullezzula ) qui exige une grande préparation.

A parata a lieu le soir du Vendredi saint .Les maisons et les ruelles sont illuminées par des bougies posées sur le rebord des fenêtres et les murettes. Contrairement à la cerca, la parata se fait entre deux villages qui se visitent réciproquement. Le village visité se range le long des murs et forme ainsi deux haies entre lesquelles s'infiltre la procession du village visiteur.

La granitula achève souvent la parata. C'est une procession en spirale effectuée par les confréries.

Le catenacciu est la reconstitution du chemin de croix que fit le Christ pendant la passion; le catenacciu est littéralement "le porteur de chaînes". Il représente le Christ; habillé et cagoulé de rouge, son identité est strictement secrète; il est entouré de neuf compagnons habillés et cagoulés de noir.Ces rites traditionnels sont accompagnés de chants aux tonalités très anciennes.


Le catenacciu est la fête religieuse corse la plus médiatisée. Sans doute parce qu'elle retrace le chemin de croix du Christ. Cette procession se déroule principalement dans la ville de Sartène la nuit du Vendredi Saint, 3 jours avant la Pacques Chrétienne.

Pour comprendre plus la tradition ancestrale des corses, tradition identique à celles de tous les peuples de méditerranées, il nous faut étudier plus en détails les autres manifestations religieuses. Mais avant cela, quelques précisions sur l'histoire corse.


Les églises romanes :

L’essor du christianisme s’est fait, en Corse comme dans toutes les autres régions européennes par des missions d’évangélisation. De nombreuses églises, durant la période romane furent dont érigées. Ce qui est surprenant est le nombre important de ces églises sur la terre Corse qui était pourtant la moins peuplées des îles. De plus, la construction de ces églises s’est faite dans le monde entier selon le principe de l’essaimage ( comme dans les ruches, les abeilles se déplacent pour créer une autre ruche ).

En Corse ce ne fut pas le cas.

L’implantation de ces églises, s’est faite selon une décision politique. L’implantation ne s’est jamais faite selon la concentration démographique de l’époque, comme cela aurait du être le cas, mais en fonction de la notoriété de l’Orcu, cette autorité religieuse que les missionnaires chrétiens se devaient remplacer.


Donc, selon la technique habituelle, on implantait une église à l’emplacement même où se réunissait l’ancienne religion, on changeait les symboles, l’habitude d’utilisation de ce lieu ne choquant pas les habitants, le remplacement de l’autorité religieuse par une autre devant se faire en douceur avec le temps, du moins c’était l’espoir des missionnaires.

Mais l’antique religion devait être puissante, ou les Orcu très aimés, si l’on en crois le nombre

impressionnant d’églises romanes qui furent érigées en Corse.

En voici un exemple d’implantation de ces églises.

Vous pouvez voir que dans un emplacement très restreint, il existe un nombre important de ces édifices.




*****************


PRESENCE DU DRUIDISME EN CORSE


L’Orcu : Le dernier Orcu est soit disant mort dans les années 1980. cette information a été donnée par un quotidien régional. Information intéressante mais ce journaliste ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi c’est le dernier, pourquoi il n’a pas formé de successeur, ni qui étaient cet Orcu. Il devait sans doute s’agir du dernier Orcu connu, mais rien ne peut laisser envisager qu’il fut le dernier.

Pourquoi, après s’être perpétués au long des siècles et des persécutions, les tenants de cette antique religion se sont laissés éteindre. Ils n’ont plus pignon sur rue, effectivement, mais je peux affirmer que les Orcu sont toujours vivants.


Avant l’évangélisation chrétienne il y avait un Orcu par pieve ( une pieve était une réunion de plusieurs communes, comme nos cantons actuels ). L’Orcu était le responsable religieux de l’antique religion. Il était secondé par un Mazzeru et un Paladinu.


Le Mazzeru était le scientifique, il avait les fonctions de médecin, savant, un peu comme le Vate dans le monde celtique. Le Paladinu était le Barde et comme lui il connaissait les légendes, était astrologue, et lançait des sentences. Une joute verbale entre Paladinu est resté jusqu‘à nos jours avec les ciame respondi.

 L’Orcu visitant un village de sa pieve était toujours accompagné de son Mazzeru. Cette tradition devait devenir une protection pendant l’inquisition, seul le Mazzeru savait ou se trouvait l’Orcu, contraint à prendre le maquis.


Revenons maintenant à la magie corse, à ces pratiques venues de la nuit des temps et qui furent toujours malmenées par l’autorité politico-religieuse. N’oublions pas que la Corse, après la domination romaine deviens un territoire papal. Et aucun pape ne voulu tolérer des pratiques ne dépendant pas de son autorité. Les Orci, Mazzeri et Paladini furent pourchassés et mis à mort. Les femmes étant moins poursuivies, il fut décidé de leur donner quelques rudiments de magie afin qu’elles puissent remplacer les hommes. La mamone ( accoucheuse ) servit de paravent et il fut crée les signatore, incantatore, sfumadore,etc. A charge pour elles de régler les problèmes des habitants de leur village, avant de faire appel, si besoin était, au Mazzeru, lequel demandant l’aide de l’Orcu si le problème dépassait ses compétences.


Revenons maintenant aux différentes processions qui se sont perpétuées jusqu‘à nos jours.

A cerca : Le jour de la fête patronale du village, les hommes prenaient les reliques dans l’église, et partaient en procession dans le village et ensuite dans le maquis. Le prêtre de la paroisse ne prenait pas part à cette procession. Il attendait Dans l’église que les reliques lui soient ramenées.

Que cherchaient les hommes de ce village ?

Si il s’agissait d’un lieu, il est fort probable qu’au fil des années, ils auraient fini par le trouver. Il devait sûrement chercher autre chose. Une chose qui se déplaçait.

La logique impose que ces hommes, le jour de la fête patronale de leur village, voulaient présenter les reliques à une autorité religieuse importante : l’Orcu. Ils voulaient ainsi, non seulement reconnaître leur véritable chef religieux et aussi lui demander son aide pour que la protection divine soit maintenue pour les leurs.

Le lien avec l’antique religion étant ainsi maintenue, les reliques peuvent retourner dans l’église et remise à la garde du prêtre.


A granitula : Il s’agit d’une procession qui visait à sanctifier un lieu. Le terme granitula est le même que celui qui désigne un coquillage marin, le bigorneau, car la procession appelée granitula reproduit dans son tracé la forme exacte de sa spirale. Sous la conduite du massier ( il s’agit en faite du Mazzeru ) qui porte un marteau en signe de son autorité. A noter la présence du marteau comme dans la mythologie scandinave. Ce qui tente à démonter l’origine très ancienne de cette cérémonie. Sous sa conduite la procession s'enroule sur elle-même jusqu'à former un point compact; puis elle se désenroule jusqu'à former un cercle qui tourne sur lui- même et finalement se défait.

Cette méthode de sacralisation par le martèlement de tous les participants était, sans aucun doute, le prélude d’une cérémonie importante, comme cela se passe dans des rituels analogues de part le monde et bien au delà de la méditerranée. Malheureusement, il ne nous est resté que la procession dans nos traditions populaires. Mais cela n’invalide en rien le fait que nos ancêtres avaient des pratiques religieuses très poussées et que ces pratiques se sont perpétuées longtemps après que le christianisme soit devenu la seule religion autorisée.


J'ai parlé plus de la Tradition corse que du Druidisme. Mais nous avons pu y voir la présence constante de la Tradition des Druides, même cachée sous une apparence chrétienne.

Et je suis sur qu'en recherchant dans nos traditions de toutes nos régions celtes, en L'extirpant de sa gangue chrétienne, nous trouverons ou retrouverons une grande partie de

Y GWIR YN ERBYN Y BYD

La vérité à l'encontre du Monde.






LES TRIBUS GAULOISES EN CORSE    


Il a été trouvé un certains nombre de tribus gauloise sur l’île de Corse. Cette liste fait état de nos connaissances actuelles, et ne saurait donc pas être exhaustives. Les recherches continuent.

Les tribus par ordre alphabétique :


ALERINOI (Aleria)


A proximité immédiate de l'embouchure du Tavignano, second fleuve de Corse, et de l'étang de Diane. Les vestiges constituent aujourd'hui un site archéologique majeur. Le plateau d’Aléria fut occupé par l’homme depuis le VI° millénaire avant J.- C.. Les premières traces retrouvées datent du début du Néolithique, 5 500 ans avant J.- C.. Très rapidement, les Étrusques vont s’intéresser à Aleria ainsi que les Carthaginois, ce qui motivera l’intervention Romaine en Corse en 259 avant J.- C.. Un village néolithique datant de plus de 5 000 ans a été découvert lors d’une fouille archéologique préventive effectuée par l’INRAP (Institut national de recherche archéologique préventive) sur une parcelle du hameau de la gare, au lieu-dit Lindinacciu sur la commune d’Aleria en Plaine Orientale.


BALATONOI ( Sarte ) tribu des tueurs balaturios ( adj.): tueur

On a découvert des menhirs et dolmens :

• au nord de la ville, les deux menhirs U Frate e a Sora proche du Rizzanese et du pont génois Spin'a cavallu ; • au sud-est en direction de Tizzano, de nombreux menhirs dont l'alignement de Pagliaju ; • au sud, le dolmen de Fontanaccia, l'alignement de Stantari et celui du Renaju.


BLESINOI ( Lavasina ) tribu des loups

Bledinos ; le loup

Le sanctuaire de Lavasina, Notre Dame des Grâces, se trouve au hameau de Lavasina - commune de Brando, sur un promontoire de l'anse de Lavasina au nord de Bastia. C'est devenu un haut-lieu spirituel, appelé "le Lourdes de la Corse" ( le 8 septembre 1677 ), qui a du remplacer un haut lieu spirituel plus ancien .


CERBINOI ( balagne ) tribu des frappants

cerbos (adj.) : coupant, contondant

Un objet contondant est un objet qu'un agresseur peut utiliser pour frapper sa victime et provoquer chez elle des lésions ou des contusions pouvant occasionner la mort. )

Entre le Nebbio et le Filosorma, aux pieds du massif du Monte Cinto. Ses villes principales sont Calvi et L'Île-Rousse. A été occupé au Néolithique ancien, comme en témoignent les découvertes effectuées en de nombreux sites de fouilles archéologiques : Porte Vecchio à Lavatoggio, La Pietra à L'Île-Rousse, Monte d'Ortu à Lumio, Mutola à Ville-di-Paraso, etc.


CUMASENOI ( fiumorbu ) tribu des anciens de la vallée Cumba : combe, vallée senoi : ancien, vénérable Sûrement un haut lieu spirituel


Archéologie :

Les ruines du couvent Saint-François (u Cuventu San Francescu).

Les ruines de l'abbaye Saint-Jean-l'Évangéliste (l'abbazia san' Ghjuvanni Evangelista) : abbaye préromane.

La source ferrugineuse de l’acqu’acitosa (commune de Serra di Fiumorbu)


ENICONAI ( cap corse, face est ) tribu des fils

Enigenos : fils

Sûrement, une implantation de jeunes guerriers pour protéger l’île des invasions.

L'occupation paléolithique de la Corse n'est toujours pas attestée et pourtant nous avons trouvé des accumulations de bois du site de la grotte de la Coscia à l’est du Cap Corse.


KHARACITANOI ( étang de Palu ) tribu des moutonniers

Caracates / cairacates : éleveurs de moutons

Lagune située au sud de Ghisonaccia et au nord de Sari-Solenzara, et au nord du fleuve Travo.

La grande activité humaine dont a bénéficiée Sari-Solenzara à la préhistoire laisse comme vestiges de nombreux menhirs ou mégalithes.


LICNINOI ( niolo ) tribu des forgerons

Licnos : fortes mâchoires

Un moule entier de pendeloque plume, utilisée entre -800 et -500 avant J.- C.. C'est un élément de parure en bronze que l’on suspendait au vêtement à l’âge du fer, a été découvert sur le site de Sidossi, situé sur la rive du lac de Calacuccia dans le Niolu. C'est une pièce, rare en Méditerranée et unique en Corse.


MARIANI ( mariana ) lieu des grands hommes

Marinos : grand

Sûrement un haut lieu spirituel.

Des archéologues français ont mis au jour, en 2017 ) un sanctuaire dédié au dieu Mithra sur le site de Mariana, à Lucciana, en Corse. Ce sanctuaire se compose de plusieurs espaces caractéristiques des mithræa dont une salle de culte et son antichambre. D’origine indo-iranienne, le mithraïsme est introduit dans l’Empire romain par les militaires. Ce culte initiatique, réservé aux hommes, concurrent du christianisme, fut fortement combattu puis interdit par l’empereur Théodose en 392.


OPINOI ( sud Castagniccia ) lieu d'abondance

Ops : abondance / opos : profusion

La castagniccia, c’est d’abord un lieu planté de châtaigniers, le grenier de la Corse. Nous avons trouvé des menhirs préhistoriques à Cambia et à Santa Lucia di Mercoriu, et des pierres ‘griffonnées’ à Bustanicu, Scata et Cambia.


SOUBASANOI ( carbini, levie ) lieu de renaissance

Souba : jeune fille / asaitygenos : mis au monde / sebusios : pacifique

Carbini :le Géographe grec Ptolémée avait déjà relevé au II° siècle l'existence d'une occupation humaine très ancienne. En 1959 des fouilles ont mis à jour un oratoire primitif dont la datation s'est révélé très délicate. Ce devait être un lieu de culte paléochrétien. C'est ce site qui fut choisi les bâtisseurs romans, pour y construire un ensemble unique dans toute la Corse : un campanile et deux chapelles ( Saint Jean Baptiste et Saint Cyr).


Levie : Cucuruzzu est un site préhistorique, de culture torréenne, découvert en 1963. Le casteddu di Capula, classé monument historique en décembre 1990, fait partie de l'ensemble du site de Cucuruzzu.

J'ai trouvé, sur le site de Cucuruzzu, une grotte, non répertoriée officiellement, qui semble un lieu initiatique. En effet, cette groutte possède des marques pour, étant allongé, y placer les mains et les pieds. De cette position, la seule manière de ressortir de cette grotte, est de se retourner, un peu à la manière d'un fœtus.


SYBIOI ( venaco ) lieu de la fée

Sebara : fée / sebon : honorer, vénérer

Sur la commune de Venaco, un site de l’Age du Bronze a été découvert en 2006. A Poggio di Venaco a été répertoriés trois sites protohistoriques dont des vestiges céramiques protohistoriques au lieu-dit Ermuracce. Le territoire de Venacu est traversé par deux axes majeurs : un axe nord-sud et un axe ouest-est. Ces deux tracés ayant pour nœud de communication l’église piévane de San Ghjuvanni. Au début de la période chrétienne, les populations de la pieve devaient se rendre à San Ghjuvanni pour recevoir le baptême et y être enterrées (prérogatives étaient celles de l’église piévane).


SYRBOI ( sorba ) tribu des hirsutes ou tribu des sangliers

Surburos : hirsutes / su-reburros : bien chevelus

Le col de Sorba se situe au nord du massif du Monte Renoso, un massif montagneux du centre-sud de la Corse. Le col de Sorba se situe à la jonction de la Corse hercynienne (ou occidentale) et alpine (ou orientale), deux ensembles répartis de part et d’autre d’une dépression centrale.


TARABENSOI ( cinarca ) tribu des nobles combattants du mont

Tar ( préf. ) : plus / benmea : frappe, choc / esu : hauteur, noblesse.

Tribu qui descendait de mont pour défendre la région.

Le site du Monte Lazzu, situé en position stratégique, à 125 m d’altitude et à proximité immédiate du littoral, domine et contrôle les plaines du Liamone et de la Liscia. Un petit village a été installé durant le Néolithique final (IV° millénaire av. J.-C.) dans les abris des abris granitiques.


TITIANOI ( taravu, ortola ) tribu des vengeurs

Titacos ( adj. ) : vindicatif / titaca ou titica : vengeresse

Les premiers peuplements constatés il y a près de 10 000 ans.

Dans le taravu, une société agro-pastorale s'est installée dès la préhistoire ( site préhistorique de Filitosa dans la haute vallée du Taravo ).


VANACINOI ( sud du cap corse, furiani ) tribu des embrocheurs

Vanon : piquer, percer, perforer, saigner, estoquer, blesser / vanion : broche / vanater : embrocheur En 111 av. J.- C., la Corse est pacifiée par les Romains. Les « Vanacini » (latinisé ), peuplade indigène qui occupait le territoire, sont chassés de la plaine d'Orto, au sud de Bastia.

Les vestiges d'un hameau antique ont été découverts à Furiani le 20 septembre 2016 lors de travaux de terrassement pour la construction de logements sociaux.


*****************


LE VILLAGE FANTOME DE SANTA MANZA


 Santa Manza se situe au bout d'un long chemin prenant naissance dans le hameau de Ruppione, environ 26 kilomètres au Sud d'Ajaccio.

Il se dit que certaines personnes ont voulu entreprendre la restauration de ce village, mais que malgré leur labeur quotidien, le travail n'avançait pas, voire si elles délaissaient plusieurs semaines leurs travaux, elles retrouvaient ce village dans son état premier et des griffes apparaissaient autour des ruines ... Il se dit que ce village serait le repère du Diable !

Celui-ci à maintes reprises a été chassé de divers endroits de l'île alors qu'il voulait s'approprier l'âme de pauvres pêcheurs.

Le diable se sentant démuni et impuissant devant ce peuple se mit à éclater en sanglot. Un sage Corse lui dit alors :

« Vous qui faites l'orgueilleux, et n'êtes qu'un lâche puisque vous vous attaquez qu'aux faibles te voilà maintenant nu. Abandonne tes méthodes, il n'est plus temps de faire l'orgueilleux mais de te repentir ».Le diable se prosterna devant le vieil homme, puis lorsqu'il releva la tête il s'aperçut qu'il s'agissait de Dieu...

Honteux le diable se releva aussitôt et Dieu lui dit alors :

« Ton orgueil sommeille toujours en toi, cependant seule cette île pourra te soumettre ... je te fais don de « Santa Manza », tu pourras réfléchir sur ton sort et t'y promener comme les chèvres qui s'y trouvent ».

Puis Dieu fit apparaître sur la tête du Diable 2 cornes et transforma ses jambes en pattes de bouc...Depuis, il semble que le diable se soit installé à Santa Manza afin de méditer sur le bon et le mauvais, la vérité du faux.




Certains ouvriers l'auraient entraperçu dans le maquis, et entendu son souffle roque qui disait :


« Pauvre Corse, tu m'as ridiculisé mais pas détruit... détruire c'est ce que je ferai maintenant » !

Le Diable (du latin : diabolus, venant du grec διάβολος / diábolos, signifiant « celui qui divise » ou « qui désunit » ou encore « qui détruit ») est un nom propre général personnifiant l'esprit du mal ( appelé Lucifer ou Satan dans la Bible ).

Pourquoi les chrétiens ont-ils adopté cette légende du diable ?


Les chrétiens, voulant éradiquer le Paganisme et n'acceptant pas la popularité du dieu cornu celte Kernunnos, l'associa au Diable. Ce qui plus que surprenant puisque le druidisme est la seule religion sans diable.

Kernunnos ( ou Karnunnos, Kernunnus) « Le Cornu" n'est en aucun cas un diable ni un démon. Kernunnos porte des bois de cerf, une torque, et est généralement représenté accroupi, symboles de prospérité.

Il est le dieu de la virilité, des richesses, des régions boisées, des animaux, de la régénération de la vie et le gardien des portes de l'autre monde ( Annwn ).


Dans la mythologie celtique, Kernunnos a été assimilé à Gwynn au Pays de galles et aussi à Herne le chasseur en Angleterre.

Parmi les animaux mythologiques d'Occident, le cerf occupe une place de choix. Représentant le plus nourricier des gibiers, il est vital à la survie de la tribu. Durant le paléolithique supérieur, il est abondamment figuré dans l’art pariétal, de la grotte Chauvet jusqu’à Lascaux.

Le renouvellement de ses bois lié au cycle saisonnier, et repoussant chaque année plus volumineux, a contribué à la sacralisation de l’animal.

Les chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (-10 000 à -5 000 av. J.-C.) lui rendaient sans doute déjà un culte.

Le dieu Kernunnos, la plus ancienne divinité connue de la Gaule, est issu de cette tradition venue du fond des âges.





 Sa représentation la plus connue est celle du pilier des Nautes à Paris.

       Le torque, symbole du cycle éternel, est un collier rigide en métal (bronze, fer, argent ou or), ouvert ou fermé, dont le type remonte à la fin de l'âge du Bronze européen, au début du I° millénaire av. J.-C.




Sur le Pilier des Nautes, le dieu Kernunnos porte un torque autour du cou et un autre torque sur chacun de ses bois, ce qui montre le caractère sacré de cet élément de parure.


  La légende du cerf est christianisée. Le cerf qui se régénère en buvant sera l'image du renouveau apporté par le baptême ; le cerf mangeur de serpent deviendra le Christ qui triomphe de Lucifer ! Les lieux de culte à Kernunnos ont été souvent christianisés, en les plaçant sous le patronage de saint Cornély ou Corneille ( protecteur du bétail ).

Le mythe se transforme mais ne meurt pas.

Pendant les fêtes du Carnaval, les déguisements de cerfs sont attestés dès les premiers siècles chrétiens, et interdits par l’Église. Les archéologues ont noté pendant l'époque mérovingienne et au Moyen Age, la présence de bois de cerf dans les tombes. Cette coutume révèle la persistance de la croyance au caractère psychopompe.


Le bouc est un symbole de fécondité, lunaire et nocturne. Il est immolé par le dieu Bacchus dans la Grèce antique. Le dieu Pan ( avec des pattes de bouc )fait partie des représentations les plus communes, il est le dieu des Bergers et de la Fertilité. Ses attributs principaux sont des pattes de bouc et des cornes, symbole bénéfique de la vitalité.

Selon le Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, « ... le bouc symbolise la puissance génésique, la force vitale, la libido la fécondité ».

Le bouc, au Moyen-Age, était utilisé par l’Église pour représenter le mal, le diable.

Au II° et III° siècle, le christianisme s’impose en Occident, mais dans les campagnes, les paysans continuent de vénérer des dieux païens. Pour éradiquer le paganisme, les chrétiens attribuent à Satan, incarnation du mal, l’apparence de Pan. Mais le port de cornes du démon n’est pas synonyme de mal dans toutes les religions.


Hathor, malgré ses grandes cornes, était la déesse égyptienne de l’Amour, de la Beauté, de la Maternité et de la Joie.

Dans la mythologie grecque, les dragons sont des créatures nés de la terre et associés au Chaos primitif.

Le dragon chinois a le corps d’un serpent, les écailles d’un poisson, les bois d’un cerf ( ! ! ! ), des serres d'aigle et les yeux d’un démon. Il vole dans le ciel au milieu des nuages.


L'idée d'associer la chèvre à la manifestation du dieu est très ancienne.


    D'après Diodore de Sicile, des chèvres auraient guidé l'attention des hommes de Delphes vers le lieu où des fumées sortaient des entrailles de la terre. Prises de vertige, elles dansaient. Intrigués par ces danses, des hommes comprirent le sens des vapeurs émanant de la terre : il leur fallait interpréter cette théophanie. Ils pensèrent qu'un dieu était venu là se cacher dans le fond de la crevasse et qu'il pouvait transmettre aux hommes qui s'en approchaient son pouvoir de voir dans l'avenir. Ils instituèrent un oracle.


Plusieurs traditions relatives à Merlin en font un personnage presque comparable au Maître des Animaux ( dans la Vita Merlini, où il est cornu et possède un troupeau de chèvres et de cerfs ), comme l’est Kernunnos. Le cerf occupe une place primordiale dans les textes concernant Merlin. Peredur, dans les Mabinogion, a été élevé loin du monde extérieur, en pleine forêt, sans père, menait paître des chèvres.


Dans le monde germanique, la chèvre Heidrun paît dans le feuillage du frêne Yggdrasil. La mythologie nordique relate que son lait nourrit les guerriers d'Odin.

   Yahvé s'était manifesté à Moïse au Sinaï au milieu des éclairs et du tonnerre. En souvenir de cette manifestation, la couverture couvrant le tabernacle était composé de poils de chèvre.

Un rituel de carême peu connu, mentionné par saint Augustin dans un de ses sermons : « Il faut fouler aux pieds les vices et les peaux de chèvre ; il faut déchirer la guenille maudite des chevreaux ».


           Une ville gauloise implantée non loin de Marseille porte aujourd'hui le nom de Constantine. Elle est située sur la commune de Lançon, au sud de Salon-de-Provence, au nord de l'étang de Berre. La citadelle de Constantine occupe le promontoire culminant dans la chaîne des collines de La Fare-les-Oliviers. Le plan de l'oppidum, approximativement carré, et sa superficie de près de 7 hectares en font l'un des plus vastes parmi les habitats perchés de la Provence Antique.

    La légende attachée à ses ruines parle d'une « Chèvre d'Or » cachée par les Sarrasins. La chèvre d’or est un animal fabuleux qui possède un pelage, des cornes et sabots d’or. Les fouilles archéologiques viennent de confirmer la présence sur le lieu d'un sanctuaire celtique consacré aux puissances de dessous-Terre.


   La singularité de cet oppidum tient dans la présence en son centre de trois avens, des gouffres naturels dont l’un a près de 70 mètres de profondeur. Le plus grand de ces avens paraît avoir été le réceptacle d'un culte. L’archéologue Jacques Gourvest, le premier, en 1956, suggéra la possibilité d'un sanctuaire voué aux cultes chthoniens : «...il est plus vraisemblable que nous nous trouvons en présence d'un ensemble cultuel entourant l'entrée du monde souterrain ».

   Nostradamus mentionne Constantine dans ses écrits métaphoriques : « L'autre creux qu'ils avaient essayé est une citerne qu'ils ont treuvée toute faicte à côté du creux de quatre cannes de profond tant seulement ».

A l'arrivée du christianisme, le culte païen sera refoulé dans des superstitions diaboliques, et l'oppidum se verra doter d'une chapelle chrétienne.


          La tradition orale nous apprend qu'à Constantine, comme en de nombreux autres lieux, on recherchait la Chèvre d'or. Mistral connaissaient cette histoire :


« La Cabro d'or ; trésor ou talisman que le peuple croit avoir été enfoui par les Sarrasins sous l'un des antiques monuments de la Provence. C'est sans doute une réminiscence du Veau d'or. À Arles, on croyait que la Chèvre d'or passait tous les matins sur la colline de Montmajour. À Laudun ( Gard ) on disait que le 24 juin, sur la montagne de Saint-Jean s'entrouvrait à minuit un antre profond d'où s'élançait la Chèvre d'or. »

 Jean-Paul Clébert, dans Guide de la Provence mystérieuse, Éd. Tchou, Paris, 1972 : « Craignez la Chèvre d’or, mais ne la fuyez pas : elle seule détient les clefs des innombrables trésors de Provence ».


Cet animal surnaturel porte sur le front deux cornes d'or. La chèvre d'or a la garde d'un trésor, qu'elle protège avec la plus grande vigilance. Selon une légende christianisée, elle n'est mise en sommeil qu'une fois par an, à Noël, durant la messe de minuit ! Ce moment peut être mis à profits par les audacieux qui peuvent alors s'emparer du trésor et l'emporter avec eux. Mais s'ils n'ont pas terminé leur tâche à la fin de l'office, ils sont emportés par l'animal fantastique.

La Chèvre d'or semble représentative des dons divins qui sont parfois à notre portée, et du danger de les rechercher sans avoir été initié au préalable à leur véritable nature, au risque de se perdre à jamais. Le véritable trésor n'est pas matériel...


Ce qui est très étonnant car Manza, en Corse ( comme en Italien ), veut dire Génisse et non chèvre !        Au commencement étaient les aurochs, les imposants ancêtres de nos vaches actuelles immortalisés par l’art pariétal. Ce bovidé herbivore sauvage a été domestiqué

il y a 10 000 ans.

Alors, la Chèvre d'or qui est représente les dons divins ou la Génisse ( jeune vache ) qui représente le travail sur Soi : aucune importance, ces deux symboles sont identiques.




        Au plan matériel, la vache est un animal, au plan symbolique : au début du travail sur Soi, la vache est noire. A mesure que s'éveille la conscience, la vache deviendra blanche.

Rayon solaire, au plan spirituel, l'illumination intérieure.

      La Táin Bó Cúailnge, Razzia des Vaches de Cooley, est le récit principal et le plus long du cycle d'Ulster de la mythologie celtique irlandaise.

Cúchulainnl est le seul homme à échapper au Sortilège de Macha ( qui rend les hommes aussi faibles des femmes en couches durant 5 nuits et 4 jours ) et à défendre l'Ulster face aux armées de Medb, la reine du Connaught.


             La Vache : relie à la Nourriture, à la Mère.


Dans la mythologie celte, Balor, guerrier monstrueux à un seul œil qui le pouvoir redoutable d'infliger la mort, était le chef des Fomoires. Il convoitait la vache magique du forgeron Cian de la tribu de Tuatha dé Danann. Cette bête qui répondait au nom de Glas Gavlen, était capable de nourrir un grand nombre de personnes grâce à la prodigieuse quantité de lait qu'elle fournissait.

Quand il apprit par une prophétie que son propre petit-fils le tuerait, Balor fit enfermer sa fille, Ethne dans une tour de cristal. Ethne donna naissance à trois enfants. Balor apprit que sa fille avait donné naissance à des enfants, il fut pris d'une grosse colère noire. Il mporta les enfants hors de la maison pour les noyer dans la mer, mais un enfant fut sauvé par Birog et élevé en secret. Ce survivant était Lug. Lors de la bataille de Maighe Tuireadh. Lug utilisa une fronde ou une lance pour aveugler le mauvais œil de Balor, son grand père.



***************************

Reconnectons-nous et réactivons partout les Forces sacrées de la Terre: Ki, du Vivant Universel et des maitres ascensionnés. Merci. Satnam.

Comme les druidesses et les druides, j'invite à faire advenir la Satya:

« Y gwir erbyn y byd «

 « La Vérité à l'encontre du monde "

Olivier Clamaron F-75011 PARIS

 (+33 ) 613992283

Page d'accueil en français : avec pour vous >300 liens de partage

WELCOME page in english : with for you > than 200 links

Page d'accueil pro. Energétique holistique, massages, coaching.

Feng Shui -Photos.

Rejoignez moi sur X

***************************



 
 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page