Les discussions autour de la réduction de la consommation de viandes sont logiques mais elles ne devraient pas prendre de tournure caricaturale ou coercitive. Car, en retour, certains se targuent maintenant, en effet d' être consommateurs de viandes, comme si cela était une part de leur identité.

Ça fait partie de notre libre arbitre et de nos traditions effectivement, mais cela n empêchera pas qu' il faudra avoir une réflexion de fond dans notre société sur nos systèmes de nutrition, agrico-alimentaire, d’alimentation, d élevage du bétail, jusqu’ aux conditions d abattage.

Au moment, où le nombre de cancers, de diabète, et de maladies dégénératives battent des records.

Beaucoup de gens préfèrent vivre dans une certaine illusion. C est devant certains faits réels qu' il faut les questionner.

Premièrement, aujourd’hui , il est de notoriété publique, que la plupart des animaux sont nourris, avec des végétaux souvent importés, à faibles coûts, dont la production réclame des quantités d eau énormes, dans des exploitations extensives, avec l utilisation massive de néonicotinoïdes, pesticides et engrais chimiques.

Deuxièmement, les conditions d élevage en batterie, l omniprésence des antibiotiques et les conditions de fin de vie sont aussi déplorables.

Le mal être des animaux de toute évidence a un impact sur la qualité de la viande. S’ils ne sont peut être pas malades physiquement, la plupart sont indéniablement sous traitement antibiotique, tout au long de leur vie et ils sont définitivement malades psychiquement. Si on traitait des humains avec des antibios à vie, on sait parfaitement aujourd’hui dans quel état corporel ils seraient. Antibio : le terme est suffisamment clair de lui-même.

D autre part, on sait aussi aujourd’hui, que lorsqu’ ils sont tues en conscience ou sentent la mort arriver, dans de mauvaises conditions, des substances chimiques comme l'adrénaline instantanément se diffusent dans la viande, comme cela est le cas, pour nous et pour tous les animaux. Et les animaux ont bien plus d intuition que les humains.

Troisièmement, on ne peut pas continuer à ignorer l impact négatif d’une surconsommation de viandes sur la santé. Nos intestins ne sont pas conçus comme ceux des animaux carnivores.

La viande, les abats, les poissons séchés et gras, les sodas, l'alcool fort, la levure de bière et la spiruline sont riches en purines qui produisent de l'acide urique lors de la digestion.

Les poissons gras ont l'avantage de contenir aussi des OMEGA3 qui aident à lutter contre l'inflammation du corps.

Les Viandes aussi, à condition que les animaux soient élevés en plein air et nourris avec de l'herbe, de la luzerne ou des graines de lin, ce qui n'est malheureusement pas le cas très souvent.

Une partie de l'acide urique est éliminé par les urines, mais le surplus s' accumule et contribue souvent à une inflammation dans l organisme, à l origine de la plupart des douleurs aiguës, sur la durée.

En effet, dans le corps, partout où s accumulent les déchets, des bactéries sont présentes pour aider à les décomposer.

Tout dépôt d acide urique attire des bactéries aérobies qui le décomposent et produisent à leur tour des résidus à base d ammoniac qui finissent par créer de la goutte, de l arthrite et d autres maladies dégénératives ou des cancers.

D’ autant plus, s’ils sont cuits en barbecue, dont on connait les risques cancérigènes et accompagnés d‘aliments qui présentent aussi des risques pour la santé, comme ceux qui sont frits avec des graisses raffinées, accompagnés de sel raffiné ou composés de glucides ou d amidons, qui eux, ont la particularité, comme l‘expliquent de nombreux naturopathes, ou cancérologues comme le Dr Laurent Schwarz, Grégoire Jauvais, Henri Joyeux, de fermenter, et de se transformer en alcool dans l’organisme, avec tout ce que cela implique, lorsqu'ils sont trop souvent consommés, pour le foie notamment, mais pour le corps tout entier, comme l ‘explique ici Laurent Schwarz.

https://youtu.be/_kq3FX9B4-8

Laurent Schwarz et Marc Henry https://youtu.be/5sdydK9fEWw

Le Pr Henri Joyeux

https://youtu.be/Heccy_hOx-c

https://youtu.be/RHl_Ar5BlsQ

Grégoire Jauvais sur l arthrose et ostéoporose Ou la naturopathie https://youtu.be/C3jdLlso9Nw

https://youtu.be/DruT4C8GHdM

A l avenir, on conservera la notion d alimentation plaisir et donc une part de viandes, produites dans de meilleures conditions, au juste prix, probablement plus élevés.

La viande retrouvera la part qu' elle a eu pour nos anciens, c est a dire un plat de fête, exceptionnel.

Et nul doute, que notre agriculture et notre élevage conserveront ou retrouveront une excellence globale, qu’ ils avaient déjà aussi dans l antiquité, et la place centrale, qu'ils devraient avoir dans notre société, mais en osmose avec le monde naturel et animal.

Ce n est pas une question ni de virilité, ni d' identité, mais de bon sens.

Et je remercie Sandrine Rousseau, "d'avoir mis les pieds dans le plat ", car, plus que jamais, des millions d 'entre nous, vivent encore dans un monde plein d'illusions et collectivement, il va falloir aller de l' avant, vers un nouveau modèle plus équilibré, sain et harmonieux avec la nature et les autres espèces du vivant. . .

Ce n'est pas une utopie, c'est le modèle que nous avions dans l'antiquité, pendant des milliers d'années, et que certains comme en Inde, respectent encore, en grande partie, avec le concept de l'AHIMSA, le respect de la vie et la sensibilité en toute être vivant.

L'alimentation végétale, voire végétarienne, est très répandue et le nombre de cancers bien plus bas qu'en Occident. Un hasard?

A méditer.

merci

namaste

sat nam

#nutrition #alimentationsaine #alimentation #nature #animaux #viande #agriculture #Elevage #Bio #paris #france #suisse #belgique #quebec #montreal #luxembourg #francophonie #nutrition #naturopathie #ecologie #politique #agroalimentaire #sante #santenaturelle #SandrineRousseau