Partage du 28 février 2025
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LA MEDECINE DRUIDIQUE
Même si les Keltes croient en l’immortalité de l’âme, l’entretien du corps a toujours été pour eux un élément de première importance. Comment parfaire son évolution si le corps que l’on utilise présente des dysfonctionnements.
Le druide était déjà un médecin holistique bien avant que cela devienne à la mode, de nos jours. Il guérit le corps physique, rééquilibre les énergies, mais il traite aussi les corps subtils car c’est vraiment là que naissent les problèmes avant d’atteindre le physique.
Le druide utilise aussi les énergies telluriques pour charger différents objets ou minéraux qui vont soutenir le malade dans son chemin de guérison.
Nous avons tendance à oublier qu’il n’y a pas si longtemps que ça, dans nos campagnes, des hommes et des femmes, qui passaient pour des sorciers, des guérisseurs, des rebouteux, pratiquaient encore les antiques méthodes des Druides. Il en existe encore, mais notre esprit cartésien actuel nous incite de plus en plus a n'utiliser que des méthodes dites modernes comme les antibiotiques.
Et pourtant, les Druides furent habiles à reconnaître aux plantes leurs vertus thérapeutiques ( Ram et le Gui). Ces plantes, utilisées en tisanes, décoctions, cataplasmes, macérations ou onguents, sont tombés en désuétude avec l'usage intensif de la nouvelle médecine chimique à qui on demande de faire des miracles.
La l'étonnante connaissance druidique utilisait aussi la médecine des arbres. Dans l’optique chamanique, les arbres soutiennent le monde.
La symbolique de l’arbre est aussi très présente chez les Druides et est commune à de nombreuses traditions. Dans la Kabbale, l’arbre de vie est au centre des recherches et études philosophiques.
L’utilisation des plantes médicinales et des arbres peut paraître paradoxale chez un peuple que l’on s'est toujours contenté de faire passer pour barbare et rustre, et ceci depuis 2000 ans. Et pourtant, cet acharnement systématique de la Rome impériale et de la Rome chrétienne, devrait nous faire penser que ce besoin de diminuer ainsi les Gaulois est la preuve indiscutable de leur qualité.
Les Druides étaient passés maîtres dans cette ré-harmonisation. Pour ce faire, ils utilisaient aussi le magnétisme et le tellurisme. Le Druide maîtrisait parfaitement les énergies circulant dans la terre et autour nous, dans et autour de nos corps, savait où poser leurs mains pour avoir une action sur ces forces. Nous revenons aujourd’hui vers ces pratiques et on voit réapparaître cette médecine qui est l’héritage des Druides et de ... Merlin. Si cette médecine des temps anciens revient en force, c’est qu’elle prend en compte l’homme dans sa globalité.
Notre être incarné est constituée de 3 corps. Les Mésopotamiens , les Égyptiens , les Chinois , il y a deux ou trois milles ans pratiquaient couramment la médecine dite des 3 corps. On parle maintenant de médecine holistique ou de médecine des trois corps. Cette médecine Druidique qui traite le corps physique, mais aussi l'esprit et l'âme,dans une vision globale de l’homme dans tout son environnement énergétique.
L'existence des roues d'énergie et des corps énergétiques est également représentée dans des peintures ou gravures de civilisations anciennes ou primitives.
Et de nos jours, même la science s'en mêle. De nombreuses recherches scientifiques ont été menée, particulièrement au Japon, aux USA, en Russie. Pour n'en citer qu'une : le Dr S. Kazarov, à Moscou, mesure l'activité électrique des points d’acupuncture reliés aux chakras dans le majeur et dans la paume de la main.
La Phytothérapie Druidique
Selon les Keltes, la Mère de toutes choses, a apporté à tous les maux leurs remèdes. La phytothérapie est sans doute la plus vieille médecine du monde. Déjà les druides de notre vieille Europe ( 600 ans av. J.-C. ), en faisaient un usage courant. L’avantage de la médecine par les plantes et que le corps reconnaît ses principes vivants et les rendent très efficace. On soignait les maladies grâce aux plantes et aux cures thermales. Les plantes, émanation de la Terre-Mère, et qui ont le pouvoir de guérir était considérées comme sacrées et devaient être cueillies avec respect.
On procédait à la cueillette en accord avec les cycles naturels, principalement celui de la Lune qui régit la sève, force vitale de la plante. Un certain rituel était observé lors de ces cueillettes.
Les druides furent habiles à reconnaître aux plantes leurs vertus thérapeutiques.
Il serait trop long de citer toutes les plantes utilisées par nos ancêtres, mais en voici 34 issues de la pharmacopée druidique :
L’Ail avait de multiples applications, notamment dans les dermatoses, dans les maux d’estomac et dans les affections du rein et de la rate.
L’Armoise était utilisée contre les maux de reins pour les hommes et comme emménagogue pour les femmes. Depuis les temps anciens, c'est un remède contre la fatigue, les maux de dos. Les feuilles misent dans les chaussures soulagent aussi les douleurs des pieds.
L’Aubépine a des propriétés tonicardiaques et régulatrices des troubles du rythme cardiaque et agit également sur la tension et le cholestérol. C'est un excellent sédatif du système nerveux.
L’Aulne dont on récoltait les feuilles et l’écorce au printemps pour préparer des infusions capables de soulager les douleurs intestinales, les refroidissements et les fièvres.
La Bardane a la capacité à stimuler l’organisme à éliminer les toxines. Elle était recommandée dans le soulagement des rhumatismes, de l’arthrite, de la goutte, et des affections syphilitiques. En décoction pour les problèmes de peau ulcères, dartre. En lotion pour les cheveux fatigués. En cataplasme pour les douleurs articulaires.
Le Blé dans le germe duquel on retrouve les propriétés nutritives les plus intéressantes. C'est une source très élevée de vitamine E. Sous forme liquide, c'est un purificateur du sang en raison de son haut taux d'enzymes. Cette huile est utilisé pour la carie dentaire et la pyorrhée. En usage externe externe pour le psoriasis et l'eczéma. Elle est aussi recommandé en cas d'anémie, pour réduire l'hypertension en enlevant les toxines du sang et en fournissant du sang au système. C'est en outre une très bonne source de vitamines A et C, de calcium, de magnésium, de potassium et de phosphore.
Le Bouleau dont la sève servait à préparer une boisson rafraîchissante aux vertus diurétiques. En médecine druidique, le bouleau soignait les rhumatismes, la goutte et le rhume.
La Bruyère est antiseptique et diurétique. Elle était utilisé pour soulager les rhumatismes, les engelures. En usage interne pour nettoyer l’organisme
La Camomille est excellent fébrifuge pour combattre rhumes et grippes.
Elle était utilisée contre les énervements, les crampes, la colique, et pour soulager la migraine.
La Chélidoine était utilisée dans les maux des yeux. Badigeonner le jus frais jaunâtre, 3 ou 4 fois par jour est utile pour les verrues et les cors. Faire très attention son utilisation interne.
La Consoude ayant des propriétés astringentes, est très efficace pour stopper une hémorragie interne. Elle a été utilisée pour traiter les plaies et les blessures ouvertes.
Elle était utilisée comme emplâtre dans le traitement des entorses. Toxique du foie en usage interne
Le Coquelicot est actuellement connu comme Hypotenseur, antispasmodique, vasodilatateur hypotenseur.Nos anciens l'utilisait pour traiter l'hypertension, la goutte, l'artériosclérose, et comme vermifuge pour les animaux.
Le Datura calme les crises d’asthmes, les crampes et en augmentant le volume des bronches. En cataplasme pour le soulager les douleurs rhumatismales et les névralgies.
Le datura est considéré pour ses qualités narcotiques et antispasmodiques.
Connu des druides, qui l'employaient pour guérir les convulsions et les crises d'épileptiques.
La Digitale est un tonicardiaque qui ralentit, régularise et renforce les contractions cardiaques. Cette plante étant très toxique. En cas de surdosage, elle peut provoquer nausées, vomissements, vertiges, maux de tête, diarrhées, bourdonnements, délires, une irrégularité et un ralentissement du cœur, voire même une fibrillation cardiaque.
Le Fenouil était utilisé pour donner de l’appétit et faire uriner, lutter contre l’urémie (goutte). En cas d’inflammation des paupières et des yeux.
Le Gui, de tous les remèdes naturels celtiques, fut l’un des plus puissants. Les baies de gui sont hallucinogènes lorsqu’elles sont consommées en de grandes quantités. On l'a employé en cas de paralysie, d'hystérie, d’apoplexie, de goutte, de diarrhée. De nos jours le gui est utilisé pour traiter l'hypertension artérielle et les troubles liés à la nervosité.
On en trouve trace également la mythologie grecque : la déesse Athéna l’utilisait comme curative et Enée en a emporté avec lui dans le monde souterrain pour assurer son retour dans le monde du dessus.
Les herboristes utilisent toujours le jus ou de la teinture de gui pour traiter le cancer. Mais le gui est extrêmement puissant il ne doit être pris que sur avis d’un herboriste qualifié et autorisé.
Le Houx gagne à être redécouvert car les vertus de ses feuilles et de son écorce sont multiples et puissantes. C’est un excellent tonique ayant des propriétés diurétiques, laxatives, antispasmodiques et fébrifuges. il est aussi très bon pour les rhumatismes.
L'Hysope dont on utilise les feuilles, les sommités fleuries, et l'huile essentielle.
En usage interne l'Hysope est utilisé pour l'asthme, les atonies digestives, les ballonnements, les coliques, les dermatoses, les dyspepsies, les fièvres éruptives, les gastralgies, l'inappétence, l'hypotension, les leucorrhées, la lithiase urinaire, le rhume des foins, la dyspnée, les bronchites chronique, la toux, la grippe, les parasites intestinaux les rhumatismes, et la tuberculose.
A éviter chez les femmes enceintes et les personnes souffrant d'hypertension.
En usage externe Il sert à soigner les plaies, les ecchymoses, les syphilides, les végétations cancéreuses et les eczémas.
Le Lierre était utilisé en lotion pour soulager les douleurs et décontracter les muscles. Ses feuilles cicatrisaient les plaies. Utilisé en décoction pour soigner les difficultés respiratoires. Il était renommé pour le traitement des maladies de la poitrine. Depuis l'Antiquité, le lierre grimpant est connu pour traiter les bronchites ou les rhumes.
Pour les anciens, le lierre rendait stérile.
La Mélisse est connue, de nos jours, pour ses vertus digestives et sédatives.
Nos ancêtres l'utilisaient pour les maux de tête, la digestion difficile, fortifier les nerfs, et excite la gaîté et déclencher la bonne humeur.
L’eau de mélisse est utilisée, depuis 1611, pour ses vertus calmantes.
La Menthe est connue, de nos jours, comme étant stimulante, stomachique, antiseptique et carminative. Jadis, elle était utilisée contre les maux de tête, la fièvre et les douleurs rhumatismales. La Menthe empêche le lait de cailler et le lait de la vache qui a brouté de la menthe n’est plus bon pour la fabrication du fromage!
Le Millepertuis était utilisé par les Keltes qui en tiraient une huiles aux propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires utile dans le traitement des plaies et lésions cutanées. On l’a employé pour soigner les bronchites, l'asthme, les cystites, l'insuffisance cardiovasculaire chez les femmes, les affections résultant d'une lésion à la moelle épinière, la sciatique, l'insomnie, l'irritabilité, diverses maladies infectieuses infantiles ainsi que l'énurésie.
La Myrtille contient des antioxydants puissants, protégeant les parois artérielles et prévenant l’engraissement dangereux des veines. Elle contribue à réguler le système hormonal et donc utile en cas d’acné, d’eczéma ou de psoriasis. Administré aux personnes âgées souffrant d’arthrite, de sciatique ou de goutte.
L'Ortie a la capacité de prévenir les hémorragies et à arrêter le saignement des plaies. Elle fut utilisée pour traiter les plaies que les guerriers celtes recevaient dans la bataille et aussi pour aider à réduire les menstruations excessives chez les femmes.
Le Pissenlit est un détoxifiant, il aide à la digestion. Il facilite l’élimination des toxines et empêche la formation de calculs. La racine de pissenlit stimule le foie et la plante était utilisée par les Keltes pour traiter la fièvre le paludisme et la jaunisse.
Le pissenlit est utilisé, aujourd’hui, comme un puissant détoxifiant, nettoyant le sang et aidant à la digestion.
Le Plantain était connu pour traiter les cas de fatigue, d'asthme et d' angine et sa décoction était utilisée en compresse sur les brûlures, les abcès et les ulcères variqueux.
De nos jours, il est connu comme un tonique général, un diurétique, et également astringent et dépuratif. Il est utile pour les inflammations des voies respiratoires, des muqueuses de la bouche et du pharynx. En interne, il est utilisé pour lutter contre l’eczéma, les infections des voies urinaires, les hémorroïdes et la constipation. En externe, pour stopper les saignements, cicatriser les blessures, soulager les piqûres et les rhumatismes.
La Sauge est connue de l'antiquité au Moyen-Âge comme ayant une vertu de fertilité et sera souvent recommandée aux femmes enceintes, devant absorber une infusion de ses graines. Elle augmente la sécrétion de la bile. Elle a également une action relaxante et antispasmodique sur les muscles de l’estomac et des intestins et permet de soigner les vertiges causés par les troubles digestifs. Ses vertus astringentes en font un anti-diarrhéique doux. Elle améliore la mémoire ( depuis 1597 ).
Pour les femmes, en cas de règles irrégulières et douloureuses, et au moment de la ménopause.
En usage externe, la Sauge est utilisée pour soigner les leucorrhées, les aphtes, les stomatites, les angines, les laryngites, les névralgies dentaires, l'asthme, les plaies atones, les ulcères, les dermatoses, la débilité infantile, le rachitisme, la scrofulose, l'alopécie et les piqûres de guêpes et d'insectes.
Le Saule a été utilisé par les celtes pour lutter contre les rhumatismes. L’écorce de saule est connue pour ses effets anti- inflammatoires. Les boutons de saule soulagent les douleurs et les feuilles éloignent l’insomnie et favorisent les rêves.
L’acide acétylsalicylique qui est un dérivé de l’écorce du saule, est l'aspirine.
Le Sorbier est utilisé pour soigner les diarrhées des vieillards et des tuberculeux, les dysenteries chroniques, les maux de gorge, les hémorroïdes, et les pertes blanches.
On n'utilise que les baies, et uniquement en usage interne.
Le Tilleul était utilisé pour traiter les spasmes, les indigestions, les insomnies, les migraines, les névroses, l’hypocondrie, l'hystérie, l'athérosclérose, la pléthore, et les états fébriles.
Le Trèfle est une plante médicinale très prisée en Gaule, pour les vertiges. Il agit sur la sécrétion des glandes et contre l’anémie.
La plante fraîche est utilisée en cataplasmes pour soigner les seins enflés et douloureux et atténuer les douleurs des oreillons. Au moyen âge, Arnauld de Villeneuve le recommandait contre les maux d’yeux.
Le Thym est utilisé pour traiter les bronchites, la toux, les angines, les états fébriles et la grippe, pour soutenir le système digestif, dont il augmente l'activité, tout en évitant la somnolence après le repas, pour chasser la mauvaise haleine et empêcher les fermentations.
Il est tonique, combat l'anémie et augmente la force physique, intellectuelle et morale.
Il soulage les rhumatismes, la goutte et l'arthrite. C'est aussi un désinfectant qui tue ou prévient la croissance des bactéries, champignons et des virus.
La Verveine était utilisée dans les maux d’yeux et comme digestive et vulnéraire et en cataplasme. En usage interne, la Verveine est utilisée pour traiter les douleurs gastriques, les rhumatismes, les névralgies, les migraines, le paludisme et les cellulites douloureuses. Elle sert aussi à préparer l'accouchement, et à traiter l'insuffisance lactée des nourrices.
En usage externe, la Verveine est utilisée pour soigner les contusions, les entorses, les plaies et les névralgies.
La Vigne dont les feuilles étaient utilisées comme remède pour favoriser la circulation sanguine. Elle soulage et fluidifie. Utilisée pour jambes lourdes, varices, hémorroïdes, syndrome prémenstruel, troubles de la ménopause, cellulite, gonflements et rétention d’eau.
Récoltées à l’automne quand elles sont rouges, les feuilles contiennent les fameux polyphénols et flavonoïdes, aux effets protecteurs et stimulants sur les veines et petits vaisseaux sanguins.
Les pépins de raisin sont riches en tanins, qui aident les cellules à lutter contre leur oxydation.
La peau du raisin contient du resvératrol, à l’activité proche de celle des œstrogènes.
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