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Les rudiments du Druidisme

Photo du rédacteur: Olivier ClamaronOlivier Clamaron

Partage du 15 février 2025


Merci au site c-d-t.org pour ses nombreuses informations qui sont cependant parfois difficiles d'accès en http et non https sécurisé, et cela bloque une partie des connexions .

J'ai donc décidé de les inclure son mon blog pour les partager plus facilement.


"PRESENTATION DU DRUIDISME"


Le Druidisme est une affaire celtique.

Il est né en pays celte. Il est donc normal qu'il reflète l'état d'âme de la race dont il a été et reste l'expression.

Cela ne veut pas dire que le Druidisme est exclusif et repousse toutes les races qui ne sont pas l'origine celtique.

S'il prenait cette position, il ferait du racisme.

Or, le racisme est opposé à sa nature.


Le Collège Druidique Traditionnel est une fraternité. Pour ses membres, tous les hommes sont frères. Quel que soit le lieu qui l'a vu naître, où qu'il habite, l'homme est une des manifestations du Un.

Il s'ensuit qu'aux yeux de l'Unité, tous les hommes ont une valeur identique. Il n'appartient donc pas aux humains de faire une discrimination.


Les Forces Matérielles, Spirituelles et Psychiques s’exerçant sur l'Europe celtique, ne sont pas des forces raciales. Elles font partie des Forces qui affectent l'ensemble du Globe terrestre. Le Druidisme ne prétend pas les en dissocier pour se les approprier. Il en reconnaît, au contraire, l'universalité.


Le monde forme un TOUT.

Ce TOUT est cependant diversifié. Chaque pays a ses manières de vivre de d'aborder le Divin.

Le Druidisme constate cette diversité. Il accepte parce qu'elle sa raison d'être.

Non seulement il l'accepte, mais en outre, il la respecte.

C'est pourquoi il est souligné tout de suite que le Druidisme ne se présente pas comme un dogme, affirmé être seul valable, mais comme une manière de voir les choses qui lui est propre.

Son point de vue, il n'aspire pas à l'imposer aux autres.

Il indique seulement que son enseignement est particulièrement adapté à des intelligences occidentales.


Le Collège Druidique Traditionnel n'ignore pas les difficultés rencontrées par l'européen lorsqu'il cherche à approfondir les philosophies des peuples vivants sous d'autres latitudes.

Il admet donc que l'inverse puisse se produire et que les non occidentaux puissent éprouver des difficultés analogue lorsqu'ils cherchent à connaître la pensée celte.


La pensée celte, dispensée par le Druidisme dans son enseignement, est une connaissance universelle, donc valable pour tous.

A tous, elle sera utile. Elle aidera chacun a comprendre les bases et les fondement de sa foi.


Le Druidisme ne saurait donc être dépassé ni par la philosophie, ni par les philosophies nouvelles, ni par les découvertes de la science. Il n'est lié par aucun livre ni pas aucun dogme. Les druides ont toujours été au courant de ce qui se passait dans le monde.



DIEU EST ETERNEL ET CREATEUR


Le Druidisme repose sur le concept de l'éternité divine. C’est un attribut que toutes les religions de tous les pays confèrent à leur Dieu. Comment concevoir un Dieu qui ne serait pas éternel ? Il serait, alors, quelle que soit la durée de son existence, éphémère vis-à-vis de l'éternité et il n'aurait, en conséquence, pas plus de valeur que la plus petite des créatures. On peut donc dire que Dieu est éternel par définition.

Étant éternel, les choses périssables ne peuvent qu'émaner de Lui, car il n'y a pas d'effet sans cause. On remonte ainsi jusqu'à une chose qui a sa cause en elle-même. On dit qu'elle est la cause première. Certains l’appellent CELA. Mais qu'importe le mot employé CELA ou DIEU, être la cause première est un autre attribut de Dieu.

C'est pourquoi on peut affirmer, sans risque de se tromper que Dieu est créateur de toutes choses. Cela ne veut pas dire que Dieu fabrique de ses propres mains les astres dans l'infiniment grand, les microbes et les particules dans l'infiniment petit. Il faut se défaire de la vision d'un Dieu potier confectionnant l'homme avec le limon de la terre, comme un artisan manufacture un vase d'argile. Dieu créa le monde par la Parole.

En druidisme, MENW, le premier homme, entendit la vibration silencieuse du nom divin :

Quand, d'un mot, Il donna son nom, avec le Verbe jaillirent la Lumière et la Vie.

La Bible, elle aussi, nous le dit : « Que la Lumière soit, et la Lumière fut ».

Par sa voix, dieu créa toute chose qu'il anima de deux forces, l'une dynamique, active et positive et l'autre statique, passive et négative, qualités ne se maintenant que par un troisième élément stabilisateur.

Nous devons considérer que toue chose a été créée par Dieu parce que, même lorsque nous la croyons être l’œuvre d'une créature, elle est en fait l’œuvre de Dieu. Lorsqu'on remonte la lignée des créateurs apparents, on aboutit toujours à la cause première et, si on y fait bien attention, on s’aperçoit que rien n'est jamais créé par l'homme. Tout se transforme et, en définitive, se ramène à un arrangement différent de ce qui existait.

Quand la substance primordiale se subdivise, cette division est autorisée par Dieu qui l'a voulue et et a mis en elle le pouvoir latent de le faire. Il en est de même lorsque le produit de cette division se scinde à son tour. Il le fait en vertu d'un potentiel qu’il détient de son auteur, qui l'avait lui-même reçu de Dieu. Et ainsi de suite jusqu'à l' Infini.

Dieu est, par conséquent, présent en toutes choses, par ce pouvoir de se transformer qu'il met en elles et qui les anime.



LA CREATION

La Création est la manifestation par laquelle la Divinité se révèle.

Il n'y a pas deux choses : d'une part la Divinité et d'autre part, la Création.

Les deux sont une même et même chose.

Le mot est impropre quand nous l'appliquons à dieu, mais il nous faut parler avec l’imperfection de notre langage.

La Création est Dieu, mais elle n'est pas Dieu en totalité. Elle est simplement une expression de Dieu. Disons qu'elle est ce par quoi nos sens appréhendent la partie de soi-même que Dieu a mise à notre portée et qui, transmise à notre intellect, permet à celui-ci de prendre conscience d'un univers au milieu duquel l'homme vit et dont il est partie intégrante.

L'homme peut ainsi, pour peu qu'il veuille s'en donner la peine, aller de la création qu’il voit, à Dieu son créateur qu'il ne voit pas. Il peut aussi se sentir une parcelle de cette création, ce qui le mène individuellement à Dieu qu'il sentira en lui, dès qu'il comprendra que toutes les belles déductions dont il s’enorgueillit ne sont autre que des émanations de Dieu qui parle en lui et par lui, s’extériorise dans ce que l’homme, faible créature, s'imagine avoir conçu et réalisé.

Ainsi donc, tout vient de Dieu et Dieu a sorti toutes choses du Néant. Ceci demande explication. Il y aurait donc, à l'origine, deux choses : Dieu d'une part, et le Néant dont Dieu a tiré toutes choses.

Une première objection apparaît. Dieu ne serait plus Dieu si, à l'origine, quelque chose appelé Néant était à coté de lui.

Une deuxième objection l'accompagne. On ne peut rien tirer du Néant, ex nihilo nihil. Le Néant est le lieu où il n'y a rien, même pas de lieu. Le Néant n'est pas, ou s'il est, il est DIEU LUI-MEME.

C'est bien cela, la Création est le langage de la Divinité. Elle est le Dieu Manifesté, ne fait qu'un avec le Dieu non manifesté. On peut donc considérer que le néant est, en quelque sorte, le Dieu non manifesté qui, pour nous, est comme inexistant, car il nous échappe. C'est en effet de là, du non manifesté, qu'a été tiré tout le manifesté.

Mais, dès que le manifesté paraît, la dualité est crée, avec ses deux polarités. On peut attribuer la polarité positive au non manifesté, et la polarité négative au manifesté. On comprend que, puisque le manifesté et le non manifesté ne font qu'un, les deux polarités positive et négative, ne font qu'un également. Il serait erroné de vouloir attribuer à l'une ou à l'autre une supériorité qu'elle n'a pas.


C'est le moment de remarquer que le Néant, ainsi compris, n'est plus l'absence de toute chose. Il est le GRAND TOUT, la REALITE UNIQUE d'où tout émane. Le reste n''est que manifestation temporelle, mais perçue par nos sens objectifs, mal interprétée par notre jugement discursif qui ne dispose que de sensations imparfaites qui lui sont transmises. Basées sur des prémisses erronées, ses déductions le sont forcement.

L'homme ne peut donc pas appréhender le manifesté. Il peut encore moins se faire une idée du non manifesté. Le Néant est à Dieu, et à Lui seul.

L'homme des premiers âges ne tarda pas à remarquer que, le matin, le soleil apparaissait à un point de l’horizon, qu'il se déplaçait toute la journée pour se trouver, le soir, au point opposé et disparaissait.

La lune, après sa capture par la terre, faisait de même la nuit, mais sur un rythme différent.

L'homme des premiers âges ne tarda pas à remarquer que, le matin, le soleil apparaissait à un point de l’horizon, qu'il se déplaçait toute la journée pour se trouver, le soir, au point opposé et disparaissait.

La lune, après sa capture par la terre, faisait de même la nuit, mais sur un rythme différent.

Observant davantage, il s’aperçut que toutes les étoiles qui brillaient dans le ciel se déplaçaient également.

Car s'était bien le soleil, la lune et les étoiles qui tournaient autour de la terre. Il n'était pas encore question de la rotation de la terre, pour la raison simple qu'on ne la sentait pas sous les pieds.

Galilée n’avait pas encore : « E pure si muove ».

On ne tarda pas, non plus, à se rendre compte que le froid et la chaleur alternaient avec une certaine

régularité.

Tour cela posait des problèmes qui paraissait insolubles. Mais, petit à petit, des réflexions donnèrent naissance à des idées qui se firent de plus en plus précises.

A l'époque des Druides, on avait dégagé la notion de vie et de mouvement céleste. Cela découlait, tout naturellement, du fait que les êtres vivants, les animaux et l'homme étaient doués du mouvement. Du moment que les astres bougeaient, il s'ensuivait qu'ils possédaient la vie.

De plus, une chose paraissait extraordinaire : tout ce passait bien. Les constellations évoluaient sans se heurter. Qui faisait régner un ordre aussi impeccable ? Ce ne pouvait être que celui qui avait créé tout le firmament. Quelle puissance ! Quelle sagacité pour concevoir, réaliser, animer et maintenir l'ensemble dans un fonctionnement sans défaillance !

Le responsable fût appelé Dieu. Dieu donc, est connu pour sa création ou, si l'on préfère, par la vision de lui- même qu'il nous a donné afin de nous permettre de nous élever jusqu'à Lui.

Après avoir pris connaissance de l'existence de Dieu, c'est-à-dire de la partie de Lui-même que Dieu a extraite de son absolu pour se mettre à notre portée, il restait à l'homme de prendre conscience de l'étendue de Dieu, unie et inséparable de son existence. Et là commence le plus grand mystère, inaccessible à l'homme parce que Dieu n'a pas jugé bon de le lui dévoiler.

Et voici que le quotidien s'éclaire. Il paraissait tout naturel de se nourrir, de se déplacer le jour, dormir la nuit. On n'y faisait pas cas. Toutefois, la vie céleste découverte, les hommes furent frappés de voir que, sur terre, également, les choses obéissaient à un ordre établi.

Chaque plante savait, quand elle devait fleurir, quand elle devait donner des fruits. Elle savait disséminer sa semence qui germerait pour donner naissance à une autre plante de la même espèce. Chaque animal, depuis le plus petit jusqu'à l'homme, savait trouver sa nourriture et procréer. Pourtant, quelle diversité, aussi bien dans le règne végétal que dans le règne animal.

Tout le monde terrestre vivait et suivait les cycles saisonniers inscrits dans le ciel et reflétés ici bas. La bonne harmonie régnant dans les complexités de la vie planétaire ne pouvait, à son tout, se comprendre que par une volonté créatrice veillant sur tout.

Cette volonté ne pouvait être que celle du créateur Lui-même, car qui, mieux que Lui, connaissait son œuvre ? Et cette œuvre avait été pensée et exécutée de en vue du processus vital qui devait être le sien. Chaque détail avait été mis en place pour jouer le rôle qui lui était imparti.

Dieu se révélait ainsi sur terre, comme il l'avait fait dans le ciel. Ce qui est en bas et comme ce qui est en haut. La Table d' Émeraude existait à l'époque de la Gaule Celtique.

C'est l'évidence même. A quoi aurait-il servi de mettre en place tout le firmament visible dont il ne nous est pas permis de sonder l'infini et tout le firmament invisible aux abords duquel quelques petites incursions ont été faites, si cela devait sombrer aussitôt dans un amalgame chaotique résultant des rencontres de plantes ?

Il fallait, pour que cette œuvre dure, assurer sa pérennité en la soumettant à des lois qui en régiraient la vie et le mouvement.

Voltaire se rallia à cette idée, lorsqu'il proclama qu'il fallait admettre l’existence d'un « horloger ».

Oui ! Et quel horloger ! Le mouvement est beaucoup plus complexe que la rotation d'un engrenage autour d'un axe : mouvements divers de notre planète, sa marche autour du soleil dans le déplacement de tout le système solaire. Et il en est de même pour tout les astres du système solaire et, en outre, pour tous les astres de tous les systèmes solaires. On passe ensuite à la galaxie, à la super-galaxie, à la méga-galaxie, et ainsi de suite, sans que nous sachions où nous arrêter sinon à l'infini. Mais,.......où est l'infini ?

On signale des phénomènes célestes qui ressemblent à des explosions. Elles seraient dues à des chocs faisant éclater des astres qui se rencontrent. Attesteraient-elles que l'ordre instauré n'est pas sans défaillance ? Même pas. Quelques ratés dans un moteur n'implique pas qu'il ait été mal fabriqué. Mais il faudrait d'abord prouver que ces phénomènes sont provoqués par le choc de deux astres. Cela paraît difficile à soutenir, car les distances séparant les étoiles sont si grandes que la probabilité de les voir se heurter est insignifiante.

L'anglais James Jean, qui fit d'importantes contributions dans plusieurs domaines de la physique, comme ceux de la théorie des quanta, de la théorie du rayonnement et de l'évolution stellaire, a calculé qu'il n'y aurait, en 600 millions de milliards d'années, qu'une seule chance de collision entre notre soleil et une autre étoile.

La science, d'ailleurs, offre des explications plausibles, dont l'examen nous entraînerait dans une trop grande digression. Il ne sera fait mention que de la théorie de Hans Horbiger, parce qu'elle intéresse très particulièrement les terriens.

Hans Horbiger était un allemand à barbe blanche, qui fit front aux savants

de son pays et imposa, par la poigne d' Hitler, ses idées qui devinrent la doctrine officielle du III) Reich. On n'en retiendra que ce qui se rapporte à notre propos.

Il professait que, du fait de la force d'attraction terrestre, la lune se rapproche de plus en plus de la terre. Lorsqu'elle sera suffisamment près de la terre, la lune éclatera. Sa rotation rapide lui fera prendre la forme d'un anneau qui finira par abattre sur notre globe.

Le soleil happera, de la même manière, toutes les planètes qui gravitent autour de lui.

Il n'est pas question ici de rechercher le bien fondé de cette théorie. On se bornera à constater que s'il en est ainsi, il s'agit non pas d'une absence d'organisation, mais d'un processus général s'appliquant à tous les corps célestes, un processus de régression ad uterum, de retour à l'unité, à la fin du monde, mais pouvant, théoriquement, se poursuivre au delà de celui-ci.

Nous serions alors en présence de choses organisées et orchestrées faisant partie de l'ordre voulu par le Créateur.

Si nous restons dans le cadre de notre planète, nous voyons qu'un ordre a du être instauré pour que tout ce qui y vit puisse cohabiter. Que chaque grain de poussière ait une place marquée, comme chaque étoile, est la preuve indiscutable de la minutie avec laquelle la Création a té organisée dans ses moindres détails. L'on est frappé de voir l'ordre instauré dans l'atome, lui-même constitué comme un petit univers. Son noyau autour duquel orbitent les électrons rappelle le système solaire.

On ne peut qu'admirer qu'il y ait une place pour chaque chose, et que chaque chose soit à sa place.



L' EVOLUTION

Du moment qu'on parle d'évolution, on écarte par là toute idée de stagnation. Le corps qui évolue devra subir certaines transformations. Lorsque ces modifications seront devenues permanentes, voire héréditaires, on pourra parler de mutation. Tout retour d'un corps à son ancien état lui sera interdit. La mutation à fait de lui quelque chose d'autre qui pourra, cependant, par quelques traits, rappeler ce qu'il était autrefois.

Comment interviendra la mutation ? Le Druidisme distingue deux processus. L'un consisterait à s'incorporer dans un autre corps qui l'absorberait. Le mutant est devenu semblable à l'absorbant.

L'autre est l'union de deux corps qui s'assemblent pour en former un troisième, qui ne sera ni l'un ni l'autre. C'est ainsi que l’hydrogène uni à l’oxygène produit de l'eau. L'eau possédera une vie qui lui est propre qui n'est ni celle de l’hydrogène ni celle de l’oxygène. Pour qu'elle sépare ses éléments constitutifs et leur rende leur état primitif, une autre mutation sera nécessaire, mais alors l'eau n'existera plus.

Sans aller jusqu'à la mutation régressive, on peut voir l'au s'incorporer dans de la farine pour former une pâte. Cette pâte ne sera plus de l'eau, elle ne sera plus de la farine.

Incorporée à du ciment ; l'eau donnera du mortier.

Mélangée à de l’absinthe, elle en incorpore les éléments et nous avons un apéritif.

Quand l'eau incorpore les éléments du café, nous en ressentons les effets par une stimulation nerveuse.

Dans tous les cas, l’eau à évolué, en ce sens qu'elle a perdu des propriétés ou en a acquis de nouvelles.

Cette notion aidera à comprendre comment une plante peut évoluer par l’absorption d’éléments que l'eau lui apporte en dissolution et qu'elle absorbe par les racines. L'homme pourra, en utilisant ce principe, influencer le développement et l’évolution d'un végétal. Il apportera à celui-ci, par les engrais, des éléments nouveaux qui, une fois introduits dans les tissus de la plante, détermineront certaines transformations évolutives.

Des influences s’exerçant de plante à plante sans intervention de l'homme montrent que les interférences peuvent être spontanées. Des champignons comestibles, poussant au milieu d’espèces qui sont mortelles,

deviennent vénéneux. De même , des poivrons doux deviennent piquants au voisinage de piments. Il y a donc eu, dans les deux cas, incorporation d’éléments qui sont devenus leurs. Il y a eu évolution.

On peut élever le débat et voir les animaux et les hommes incorporer des connaissances nouvelles et évoluer ainsi spirituellement et intellectuellement. C'est une évolution de cette nature que nous envisageons en demandant notre admission dans une société initiatique, une école de mystères, un collège druidique.

Les choses paraissent en effet se passer comme si des parcelles d'une substance primordiale s'associent avec d'autres éléments puisés parmi les parcelles antérieurement évoluées, pour former avec elles des formes et des êtres nouveaux, qui augmenterons encore la diversité des émanations du divin et, comme si, de leurs coté, les substances diversifiées se prêtaient des éléments constitutifs pour créer sans cesse du nouveau.

Ce n'est, cependant, qu'une apparence car, en réalité, les essences ou principes diversifiés de la matière ne font que réagir à des impulsions provenant d'essences ou principes qui leur sont supérieurs. Le cadre de cette étude ne nous permet pas de nous étendre davantage sur ce point.

Ce qui est en haut et comme ce qui est en bas, les mêmes processus se reproduisent dans les domaine intellectuels et spirituel.

C'est ainsi qu'une progression évolutive s'amorce dès le minéral, se poursuit à travers le végétal et l'animal, aboutit à l'homme, et se dirige vers Dieu.

On aime voir naître, dans le règne animal, les émotions et un commencement d'intellect. On considère que le spirituel commence à se manifester dans l'homme, et que, par le spirituel, l'homme accède à Dieu.

Toutefois, il faut bien noter que les enfants rirent de leurs auteurs toutes leurs qualités et tous leurs défauts. Il s'ensuit que, si l'on admet que le minéral, en évoluant, devient végétal, que le végétal, en évoluant, devient animal, que l'animal, en évoluant, devient homme, on est obligé de reconnaître que le spirituel de l'homme était à l'état latent dans l'animal qui le lui a transmis, que l'animal le tenait du végétal, et que pareillement le végétal l'à reçu du minéral où il était à l’état latent.

Mais le minéral, d'où l'a-t-il tiré ? Tous simplement du Créateur.

On retrouve ainsi Dieu au départ et à l'arrivée.

Au départ, Dieu involue.

La spiritualité s'enrobe dans une matière de plus en plus dense.

A l'arrivée, la spiritualité s'est dégagée en évoluant de corps dense en corps moins dense.

L'alpha et l’oméga se trouvant ne nouveau réunis. Le serpent se mord la queue, le cycle est achevé.

Si l’évolution ou retour à Dieu est amorcée par la mutation minéral-végétal, il appartient à l'homme de l'achever, par la possession de la connaissance, en assumant les responsabilités qui en découlent.


LES REGNES DE LA NATURE

La tradition chrétienne évoque une ancienne grotte érigée par des druides chartrains cent ans avant l'incarnation de Jésus- Christ ainsi qu'une statue de déesse mère qui aurait servi de sanctuaire aux premiers chrétiens. Certains auteurs affirment : C’est sur ce lieu consacré, qu’un siècle avant Jésus-Christ , les Druides érigèrent un autel et y placèrent une statue avec cette célèbre inscription :

VIRGINI PARITURAE. (A la vierge devant enfanter). L'allégorie du chapiteau de la cathédrale de Chartres, où l'on voit une plante, surgissant de la pierre ( fût de la colonne ), être mangée par un animal et celui-ci se trans forme en homme, est très expressive. Elle dépeint exactement l'évolution à travers les quatre règnes de la nature.

Que cela soit écris dans les pierres de nos cathédrales atteste l'ancienneté d'une tradition qui ne s'est jamais perdue. Nous savons que les bâtisseurs de l 'époque s'en étaient imprégnés et que, faute de pouvoir transmettre leur savoir par le livre, les initiés des temps anciens consignaient leurs connaissances dans la pierre. Ils utilisaient un langage symbolique, s'adaptant au moyen d'expression dont ils disposaient. La Tradition ainsi ne se perdait pas. Tous ceux qui savaient lire les symboles comprenaient le message dont la signification échappait à la masse qui n'y voyait qu'un motif de décoration.

La pierre est immobile. Elle est rivée au sol par la pesanteur. Pour qu'elle bouge ou se déplace, il faut qu'une force extérieure agisse sur elle. Elle est cependant le siège de toute une activité atomique. Dans chaque atome, les électrons orbitent autour d'un noyau. Cela représente une vie intense. Cette vie nous paraît purement mécanique. Pourtant, il faut bien que les noyaux et les électrons possèdent une forme d'intelligence qui guide leur activité et leur fait choisir, parmi toutes les forces de la nature, celles auxquelles ils doivent obéir. C'est cependant à ce stricte minimum que se trouve réduit ce qu'on ose appeler l'intellect du minéral. Nous ne pouvons donc pas refuser la vie à la matière. Mais c'est une vie qui lui est propre.

Il ne semble pas que la matière soit capable de se reproduire. Du moins, nous ne savons pas dire, pour le moment, de quelle manière elle le fait, si tant est qu’elle le fasse. La matière est un assemblage d'atomes. Toutes les fois que ces atomes s'assemblent d'une certaine façon, ils caractérisent une forme matière déterminée qui, par groupements différentiés, aboutissent aux structures que nous connaissons. On peut, cependant, parler de reproduction, et dire que du granit, par exemple, reproduit du granit.

La matière pourtant évolue. On peut qu'elle le fait de deux manières.

La première est la radio-activité. Chaque élément a ce qu'on appelle une période. La période est le temps que met l'élément pour irradier la moitié de son poids.

La seconde manière est don incorporation dans un végétal ou un animal. Dilué dans l'eau , il est absorbé par les racines de la plante, et s'en ira participer à la vie de celle-ci, à laquelle il apporte ses propriétés. Il passera ensuite dans le corps de l'animal herbivore. Il pourra également être ingéré par un animal ou un homme :

– grains de sable avalée par une poule en vue de la calcification de la coquille de l’œuf,...

– sel assaisonnant les aliments, produits chimiques des prescriptions médicales,...

Que le minéral disparaisse par radio-activité ou par absorption, il reste a recherche ce qu'il devient.

Le minéral est simplement effrité en parcelles infinitésimales et il conserve ses propriétés dans les organismes dans lesquels il est entré.

Il est donc encore soumis aux impératifs de la radio-activité. C'est ce qui permet, par exemple, la datation par le carbone 14.

Nous rappelons que ceci est l'apparence de la Māyā. La Māyā, en philosophie indienne, est l'illusion d'un monde existant objectivement, particulièrement dans la philosophie spéculative védique. Māyā est la déité principale qui crée, perpétue et régit l'illusion de la dualité dans l'univers phénoménal. Pour les mystiques indiens, cette manifestation est réelle, mais c'est une réalité insaisissable.

En fait, comme nous l'avons dit plus haut, il n'y a pas de mutation. Un principe secondaire subissant l'impulsion d'un principe supérieur, ou essence de la matière, qu'il ne faut pas condescendre avec la matière, cesse d'agir,et un autre principe secondaire commence à agir.

Avec la plante , apparaît ce qu'il est convenu de nommer : la vie et la mort. Une graine germe, le germe se développe, une tige sort de la terre, devient un arbre, fleurit, fructifie, puis, avec le temps,dépérit et meurt. Tout cela est apparent et distingue le végétal du minéral. Toutefois, la plante, comme le minéral, n'est pas douée de mouvement. Elle reste là ou la pesanteur a fait choir la graine. A moins qu'une force extérieure, le vent, un animal ou l'homme, la transporte loin de l'arbre ayant fourni la semence.

Si dans le premier cas, il y a de grandes probabilités que la graine germe dans un terrain favorable, cette probabilité diminue à mesure que la graine s'éloigne de la souche mère. Si le terrain ne lui convient pas, elle dépérira. Dans un certain sens, elle choisit son habitat. C'est un choix rudimentaire. Si le milieu dans lequel elle se trouve est propice, elle l'accepte. S'il ne l'est pas, elle refuse d'y vivre.

L'animal se déplace librement. Il choisit son habitat, sa nourriture, tandis que le végétal ne peut que s’accommoder, ou non, de son milieu. L'animal, lu, peut changer d'endroit si celui où il se trouve ne lui convient pas. Il construit généralement sa demeure : nid, tanière,...

La nourriture va au végétal et celui-ci l'attends dans l'immobilité. Par contre, l'animal cherche et capture sa proie.

Comme le végétal, il se reproduit. Sa reproduction dépend en partie de sa volonté individuelle.

Il choisit son partenaire, s'efforce de lui plaire.

C'est la parade du mâle invitant la femelle à l'accepter.

L'affectivité est donc présente.

L'animal fait également preuve d'une faculté plus élevée, d'une intelligence réelle. On emploi généralement le mot instinct. Cela ne change rien au fait. Certains animaux acquièrent des connaissances.

Une souris, qui doit trouver sa nourriture à travers le dédale d'un labyrinthe, y abouti de plus en plus vite. Elle a donc acquis la connaissance des lieux.

De plus, livrées à elles-mêmes dans la nature, les animaux savent résoudre leurs problèmes.

En bref, si la plante qui évolue entre dans le règne animal, l'animal qui évolue accède à l'hominien.

L'hominien n'est plus un animal, mais il n'est pas encore homme.

Il a l'apparence d'un homme, mais il est encore dépourvu

de la responsabilité.


L' HOMME

Que l'homme ne descende pas du singe est maintenant reconnu par la science. Le singe, comme l'homme, sont deux mutations de primate. Une mutation progressive a donné l'homme, et une mutation régressive à donné le singe, compensant ainsi la première mutation.

On ne sait pas bien quand , dans l’échelle évolutive, l'être a forme humaine est vraiment homme. Il faudrait connaître tous les aspects successifs de l'évolution. Hors il est certain, et Teilhard de Chardin l'a assez déploré, que beaucoup d'éléments ont disparu.

Le Druidisme ne croit pas que toutes les races d'hommes aient été crées en une fois, et se soient diversifiées à partir de cette souche. Il considère que la Création est un phénomène continu dans tous les domaines. Ainsi, pour s'en tenir aux hommes seulement, toute l'humanité n'est pas arrivée au même degré d'évolution. Certaines races, comme les Pygmées et certains spécimens d’Océanie sont, semble-t-il, moins évoluées que les occidentaux. Cela dépend des critères d'évaluation et rien ne nous dit que, finalement, l’évolution spirituelle d'une race peut se juger selon son évolution technique. Et de toute manière, ces différences vont s'estomper rapidement, avec la mondialisation, et le développement des moyens de communication et de déplacement.

Ce qui distingue l'homme de l'animal le plus évolué, c'est la faculté de faire du feu et de fabriquer des outils. On ne connaît pas d'animal sachant allumer un feu. Pour les animaux, le feu est un fléau dévastateur contre lequel le seul remède est la fuite. Seuls certains animaux comme le chien et le chat ont appris, au contact de l'homme, à s'approcher du feu. De même certains animaux se servent d'objets qu'il ramassent , comme une branche d'arbre, mais n'en fabrique pas.

Dans tous les récits de l' Antiquité, l'homme a reçu l'intelligence et les connaissances d'une entité qu'il a divinisé pour lui témoigner à la fois gratitude et respect. Chez les Celtes, cette entité était honorée sous le nom de Lucellos ou Lugos, c''est à dire celui qui donne l'étincelle de l'intelligence. Il était l'homologue de mercure des Romains. L’Ancien Testament en fit l'orgueilleux Lucifer.

Créer une fonction par laquelle l'être animé s'associe et participe à l’œuvre du Créateur. On estime que chez l'homme la faculté créatrice est consciente, contrairement aux règnes précédents où elle est toujours à l’état latent, et depuis le minéral. L'écrivain qui narre les péripéties d'un roman, le philosophe qui élabore une théorie abstraite ou l'artisan qui fabrique un objet, ont la conviction qu'il créent. L'arbre qui fleurit, produit un fruit, a-t-il conscience d'opérer une création ? C'est peut être possible. Il est préférable de dire, qu'en lui, la faculté de créer, n'est plus seulement latente, mais inconsciente et correspondant à une nécessité physiologique. On pense qu'il en est de même pour certains animaux inférieurs. L'amine peut se couper en deux. Pour les animaux supérieurs, on dira qu'ils ont conscience de ce qu'il font, mais si nous préférons considérer qu'il n'agisse que par instinct. L'oiseau qui entrelace des brins d'herbe pour construire son nid, sait bien qu'il va y habiter. Cela semble plus que de l'instinct.

Ceci posé, il serait bon de préciser que, lorsqu’on remonte l’échelle des ascendances, le pouvoir créateur provient, à l'origine, du Démiurge lui-même. C'est donc Dieu qui le possède. Il en a délégué l'usage inconscient ou conscient seulement par partie.

S'agit-il d'une vraie création? Non, l'homme ne crée rien. Il transforme les matériaux qui existe dans la nature, sans qu'il n'y soit pour rien. C'est donc un pouvoir de création limité, se bornant à donner une forme nouvelle à quelque chose d’existant que Dieu a octroyé à ses créatures.

Aimer, aussi, est un attribut de Dieu. Lui seul est Amour. Comme la faculté de créer, celle d’aimer aboutit à l'homme à travers les autres règnes. Il semble difficile d'accorder à la pierre la possibilité d'aimer, et pourtant cette possibilité est en elle à l'état latent. Ce n'est qu'à un certain niveau du règne animal qu'un relève des marques d'amour et d'affection. Les adultes livrent combat pour défendre leurs petits. Leur affection se manifeste aussi par l'apport de nourriture et la transmission des acquisitions de l’espèce.

L’homme agit de même et de plus s'en réfère à Dieu. Il veut aimer Dieu et prétend que Dieu l'aime. On y voit la forma la plus élevée de l'Amour. L'homme aime aussi des tas de choses : les arts, la musique, les jeux, la bonne chère. Et pourtant c'est quand même une manière d'amour, en ce sens qu'il y a une sélection.

Apprendre consiste à emmagasiner des connaissances. Là aussi, on constate que cette faculté apparaît à un certain degré d'évolution. Cette faculté n'as pu se manifester que parce qu 'elle se trouvait à l'état latent dans le minéral, et parce qu'elle s'est développée graduellement. Au sens actif, apprendre c'est enseigner aux autres ce que l'on sait. Ou mieux, comme le dit Richard Bach dans son livre Illusions, Le Messie récalcitrant : « Tu enseignes le mieux ce que tu as le plus besoin d'apprendre ».

L'homme apparaît ainsi comme l'aboutissement terrestre de la Création évolutive.

Il s'épanouit dans la science universelle qui le conduit au monde blanc du Gwenwed.


GWENWED

La conception celtique d'un paradis terrestre basé sur un état primaire de non conscience semble avoir été reprise par l'Ancien Testament, qui chasse du paradis Adam et Ève dès qu'ils prirent connaissance du Bien et du Mal.

On pourrait se demander pourquoi ce châtiment intervient à l'encontre de personnes ne possédant pas la connaissance, et, par là, irresponsables. Il est vrai que Dieu Lui-même les avait avertis de ce qui les attendait s'ils transgressaient l'interdiction de manger le fruit de l'arbre défendu. On pourrait en déduire qu'ils étaient, par conséquent, responsables, car ils ont agis en pleine connaissance. Ils savaient qu'ils désobéissaient à Dieu, mais, n'ayant pas encore assimilé la distinction entre le Bien et le Mal, pouvaient-ils mesurer l’étendue de la faute que le serpent leur suggérait habilement ? Il semble donc que, tout compte fait, la non- connaissance et l'irresponsabilité caractérisant le Paradis Terrestre de la Bible soir plus relative que celle du Paradis des Celtes qui ignore pareilles interdictions et pareils avertissements divins.

Les Celtes considèrent le paradis terrestre comme un état primaire. L' Homme en sortira pour passer à un état secondaire de conscience. Dans ce stade nouveau, il possède la connaissance et il devient responsable de ses actes. Cela n'est pas dû à une quelconque inobservation des directives du Dieu Créateur. Ce passage d'un état à l'autre est prévu par le Plan Divin. Il se fait en vertu de la Loi Divine. Il est une application de la règle, il ne résulte pas de sa violation. Nous nous trouvons donc en présence d'un processus d'évolution logique. Ceci nous prouve que la Bible ne doit pas être lue en s'en tenant au sens littéral de sa rédaction.

La loi Divine est une loi d'évolution, c'est-à-dire que toute forme doit se modifier, que toutes les espèces doivent se transformer, et que le Créateur ne saurait être assimilé à un monde Unique. La division du Un qui a donné le Deux se poursuit à l' Infini.

Il est indiscutable que l'évolution, partant de la matière, prend naissance dans un état qui ignore ce que nous avons convenu d'appeler connaissance et responsabilité. Cette connaissance, l'homme est fier de l'avoir. La responsabilité ne lui déplaît pas non plus. Il a donc fallu qu'à un moment donné elles surgissent.

La responsabilité est une affaire essentiellement humaine. Il ne viendrait à l'idée de personne de condamner pour meurtre une avalanche qui a tué des personnes, ou un arbre qui s'est abattu sue le bûcheron.

La connaissance et la responsabilité sont donc ce qui caractérise l'homme et le différencie de tout le reste, hominien compris.



LA RESPONSABILITE DE L' HOMME

Elle évoque tout le problème de la liberté et du déterminisme. Il est évident qu'il serait injuste de rendre une personne responsable des actes qu'elle n'a pas voulue.

Ce qui caractérise la liberté, c'est la possibilité de choisir entre deux alternatives. D'ailleurs, la vie de l'homme est ainsi faite qu'il doit, à chaque instant, opter, car tout se présente à lui avec deux éventualités opposées. Ceci est si impérieux qu'on peut se se demander pourquoi la liberté de l'homme n'est pas absolue. Elle se meut dans certaines limites.

Laplace, dans son Essai philosophique sur les probabilités :

« Nous devons envisager l’état présent de l’univers comme l’effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre. Une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome, rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir comme le passé serait présent à ses yeux. »

Liberté de se mouvoir comme il voudra mais sans dépasser une certaine vitesse.

Liberté de manger ce qui lui plaît,, alors que les animaux ne mangent que les aliments correspondant à leur conformation.

Liberté de penser, mais son intellect ne franchira pas les limites de l' Infini, en admettant qu'il y arrive. De toue façon, il lui est impossible de se faire une idée de l' Absolue. Le non manifesté lui échappe entièrement.

L'homme ne perçoit qu'une partie des vibration dans lesquelles il vit.

Cela démontre que l'homme est cantonné dans certaines limites. Sa liberté n'existe que dans la mesure où elle peut s'exercer. La liberté de l'homme a pour frontières le domaine du déterminisme.

C'est ainsi que l'homme devra subir son Krwi, nom druidique du Karma.

On pourrait croire qu'il pourrait s'y soustraire par le suicide. Mais ce serait un faux calcul. Par le suicide, il met fin à une incarnation. Il se prive ainsi des expériences que la vie devait lui apporter. IL prive aussi les autres des expériences qu'ils devaient retirer de leur contact avec lui. Et dans ce cas, il n'a pas échappé au Krwi, car ces expériences, il devra les faire quand même. Il a juste alourdi son Krwi en plus compenser le tord causé par son suicide aux personnes frustrées des contacts qu'elles devaient avoir avec lui. On n'échappe pas au Krwi. C'est, indiscutablement, une limitation à la liberté de faire n'importe quoi.

En effet, la contrepartie de la liberté, c''est la responsabilité. Pour être responsable, il faut avoir pris conscience de ses actes. Et il est évident que, sans prises de conscience de ses actes, il n'y a pas non plus de liberté. Celle-ci suppose un choix constant.

Être responsable vis-à-vis de la conscience inhérente à l'état humain implique qu'on est responsable d'abord vis-à-vis de soi-même. On est son propre juge, et ce juge n'est sûrement pas le moins sévère. Il n'a pas la complaisances de notre moi objectif toujours prêt à excuser et à justifier nos actes.

Cela implique aussi qu'on est également responsable vis-à-vis de la société. N'a-t-on pas coutume de dire que la peur du gendarme est le commencement de la sagesse.

Enfin, c'est la hiérarchie à qui on rendra des comptes quand le moment sera venu. C'est là que se décidera la par de Krwi qui sera épurée dans la réincarnation à venir.


Cela est expliqué dans un mythe celte qui a adapté ce principe polytechnicien au dieu Lug.

Le mythe irlandais de Lug raconte qu'il se présenta à un banquet royal où le portier ne pouvait laisser entrer personne sans qu'il ne pratique une spécialité qui ne soit pas déjà représentée à la table royale.

Lug se présente comme guerrier, le portier lui répond que le roi à déjà une armée.

Forgeron, mais Goibniu est arrivé avant.

Druide, le roi a déjà ses conseillers.

Medecin, mais Diancecht est présent.

Barde, avec sa harpe il sait faire rire, pleurer et dormir, mais les musiciens ne manquent pas à la cour. Lug passa ainsi toutes les spécialités avec toujours la même réponse du portier.

Lug finit par demander s'il y a une seule personne cumulant toutes les spécialités, le portier répondit que non et le laissa entrer.

TRANSCENDANCE DE L' HOMME

Sur le globe terrestre, l'homme est le résultat d'une longue évolution qui a commencé dans le minéral. Cette évolution ne doit pas être considérée seulement sur le plan physique, mais également au point de vue émotionnel, mental et spirituel.

Il a été procédé à des examens pour rechercher si des animaux ne serait pas supérieurs à l'homme. On constata que, dans sa spécialité, l'animal est toujours supérieur à l'homme. Le poisson nage mieux, l'oiseau vole et a une vue exceptionnelle, le singe grimpe mieux aux arbres, le guépard courre plus vite,... L'homme apparaît dominé sur tous les plans. Mais en définitive, l'homme conçu comme un « bon à rien » comparé à chaque espèce animale, s'est révélé apte à tout faire.

Il est en quelque sorte sa synthèse de tous les animaux.



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