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La pérennité du Druidisme

  • Photo du rédacteur: Olivier Clamaron
    Olivier Clamaron
  • il y a 6 jours
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 3 jours

partage du 8 avril 2025


Merci au C.D.T. Collège Druidique Traditionnel, dont je continue de partager ici, certains articles, car leur site est en Http et cela pose des problèmes de partages sur les réseaux.

D'autre part, il est plus que jamais vital, que ces connaissances rares soient protégées et partagées au maximum, pour que cette partie de nos racines soient mieux connues.

merci à eux et à vous


 "Il est un point sur lequel nous devons vous éclairer.

Vous vous demandez peut-être si les Druides existent encore. Nous allons vous montrer que, contrairement à ce que l'on croit, les Druides ont toujours existé. Il suffira d’énoncer quelques faits échelonnés dans l'histoire à partir de nos manuels scolaires qui, autrefois, commençaient par la phrase rituelle :


« Nos ancêtres les Gaulois... ».

Au moment ou Jules César conquit l'hexagone, il n'y avait aucun problème : les Druides existaient. Ils ne s’opposèrent pas au christianisme. Au contraire, y ayant reconnu leur propre doctrine, ils lui fournirent son premier clergé.


Parmi les Saints, nous trouvons les Druides Saint Gildas, Saint Patrick, Saint Colomba, Saint Colomban, Saint Bernard, Saint Malachie, Saint Armel, Saint Derrien, Saint Meen, Saint Pol Aurélien, Sainte Marguerite, etc.

Vers l'an 25, un Initié avait parcouru la Gaule. Il savait où trouver les Druides, et partout avait eu des colloques avec eux. C'est ce qui explique l’accueil que le christianisme reçût en Gaule. Un Druide devenant chrétien restait Druide.


Les Romains cherchèrent à incorporer la mythologie gauloise dans leur propre mythologie, en procédant à des assimilations. Ce ne fut pas toujours possible. En conséquence, Auguste interdit les mystères Druidiques incompatibles avec les traditions latines.


Maurice Bouvier-Ajam, dans son ouvrage, Le Temps des Empereurs Gaulois, Le Pavillon, Roger Maria, Éditeur, Paris, 1974, confirme la persistance du Druidisme. Il écrit page 56 : « Or, un autre fait étonnant est la discipline des gaulois en matière monétaire.

Les premières pièces gauloises sont pures, identiques en leur poids et composition dans tout le pays.... Il est vain de supposer que cette discipline ait été le fruit de conférence entre chef...».

Page 57, il s'explique : « En sorte qu'on ne trouve finalement pas d'autre explication que l'autorité de l'église druidique.

Les druides – dru-uid-es - ce sont les très savants.

L’accès à l’église druidique semble fondé sur l'intelligence et la vertu, plus que sur l’origine sociale... Enfin, les druides, les très savants, vraisemblablement dotés d'une hiérarchie interne, ont la charge du culte certes, mais sont maîtres de l'enseignement d'une part, et d'autre part, conseillers des chefs souverains et nantis des pouvoirs judiciaires et de la police générale. Là est, en ce qui nous concerne, le point capital ».

Plus loin, page 88, Bouvier nous parle du règne de Trajan ( 98-117 ). Il décrit ainsi la survivance druidique :


« Le collège druidique a été dissous par Tibère, mais les Druides n'en ont pas moins poursuivi leur sacerdoce : Ils perdaient néanmoins, par la suppression de leur caractère officiel et de leurs rapports hiérarchisés, cette autorité morale et administrative qui avait montré son utilité dans les domaines monétaires et commercial ; on a vu réapparaître leur influence lors de la révolte de Sabinius ; mais, depuis lors, toute trace d'action concertée des Druides disparut, et la mise en place d'une administration cohérente rendit, petit à petit, leur entremise inutile en matière politique. Les uns acceptent le syncrétisme et, devenus prêtre à la romaine, honorent les vieux dieux sous leur appellation nouvelle ; les autres prennent place parmi les notables civils et participent activement à l'administration des provinces ou des civitates ; d'autres encore, dans les régions rurales entêtées, passent à l’état incertain de devins et de guérisseurs passablement sorciers. Mais le ralliement à l’église officielle paraît majoritaire, et, de ce fait, la confusion entre le culte romain et la tradition gauloise donne à la religion des Gaules son originalité. Sylvain et Mercure sont les dieux dominants du culte gallo-romain ».


Nous laissons à vos réflexions le tableau actuelles des connaissances linguistiques sur les différents appellations gauloises des druides selon leur fonction spécifique.

Spécialités du Druide.

PREMIER RANG

- UDDAMOS BRETOS : juge en dernier ressort.

- BRETODAMNOS : juriste.

- DEIVICIACOS : théologien.

- ADGNATOS : philosophe.

- RIGOTOVEDTICOS : mentor royal (guide royal).

- ATEROVESOS : mentor spirituel (de particulier).

- SIREULACOS : astronome.

- RETLODRUVIS : astrologue.

- COGNATOS : ambassadeur.

- STALETIS : constructeur.

- ARCA : président de rite.

DEUXIEME RANG Spécialités du Vélède.

- DOARELABAROS : prophète.

- LEPAGIOS / LEAGIOS : médecin formulateur.

- LEPAGOS : sorcier-médecin.

- BRETOMNOS : juge premier degré.

- BRETOS : médiateur.

- ATENEUDOS: avocat.

*AGRATIOS: avocat défenseur.

*ADAGRIOS: avocat demandeur.

- VACIIS : historien.

- SCETLOVACIIS : conteur de récit mythologique.

- ALTROS : enseignant.


Spécialités du Barde.

- COGINOBARDOS : Barde de cour.

- ANDERUDOS BARDOS : Barde champion poétique.

- TEGLOS BARDOS : Barde familial.

- BARDOS LORGAS : Barde généalogiste.

- RINGATIS : satiriste.

- DREPSOBARDOS : Barde qui égratine

- MEDUBARDOS : Barde payé en hydromel.

- BOBARDOS : Barde possesseur de bétail.

- ANDIOS BARDOS : Barde primé.

- RIGOBARDOS : Barde royal.

- TIGERNOBARDOS : Barde. seigneurial.

- TOUTOBARDOS : Barde tribal

- RECARIOS BARDOS : Barde récitant payé.

- BARDARIOS / BARDONOVIROS : versificateur.

- LONGOBARDOS : Barde servi dans son vase.

Spécialités de l'Ovate.

- CARNOS : sacrificateur.

- GUTUATIR : conducteur de prière, invocateur, prêtre.

- VATIS : devin.

- EULACOS LUBIANOM : naturaliste, savant en plante

médicinale.

- DUOROCUSTOS : appariteur, « portier ».

- VATOLEGIOS : guérisseur.

- DEDGOBARA : échanson, goûteur.

- RIGOVATIS : devin royal.


     Page 177, l'auteur nous transporte au règne de Probus qui commença en 276. La situation en Gaule est confuse. La Bagaude ( le mot signifie : lutte, groupe de prolétaires insatisfaits auxquels se joignent parfois des brigands ) poursuit l’insurrection. Bouvier précise : « Les derniers Druides et faux-druides vaticinent ». Il y avait donc des Druides.

Tibère, si l'on en croit Pline, persécuta les Druides en les accusant de magie. Ceux-ci se réfugièrent en foret ou passèrent la Manche. Quelques uns, restés sur place, enseignaient dans la clandestinité.

Claude lança une offensive contre les Druides de Gaule et de Bretagne où beaucoup avaient cherché asile dans l’île de Mona ( aujourd'hui Anglesey ).

Paulinius les massacra, mais il en restait. Septime Sévère, vers l'an 195, envisagea une restauration du Druidisme.


C'est à cette époque qu'une partie des Druides adopta l’appellation de Gutuater et décidèrent d’opérer comme « consécrateurs ». D'autres se cachaient en foret et poursuivaient leur ministère.

Des assemblées clandestines, présidées par l'Archidruide orthodoxe, se réunissaient dans l' « ombilic des Gaules ». cela dura jusque vers l'année 450.

Lors de l'invasion des barbares, les Burgondes s’étaient établis en Bourgogne qui leur doit son nom. Colomban va sur les marche du palais invectiver le roi des Burgondes, puis évangélise les germains. Épuisé, il se retire dans le Nord de l'Italie. Le pape l'en chasse. Il traverse la Gaule, se réfugia dans la région de Nantes, puis va finir ses jours en Neustrie. La Neustrie couvrait le Nord-Ouest de la France actuelle, et avait pour capitale Soissons.


Dans le Pays de Galles, en 950, se tint une assemblée de Bardes se livrant, officiellement, à des compétitions poétiques, grâce auxquelles ils entretenaient, en sous-main, des contacts.


En Gaule, devenue France, l’Église Celtique se maintint. Toutefois, au XII° siècle, elle fut l'objet de persécutions qui s’étendirent à l’Armorique et à la Bretagne. Il fallait se cacher en foret ou accepter la conversion. Seuls, les bardes ne portèrent pas ombrage. Ils parcoururent le pays en propageant la doctrine Druidique sous forme de complaintes ou de récits sur les prouesses des Chevaliers de la Table Ronde et de leur roi Arthur. Dans ces récits l'inspiration Druidique est évidente.

Arthur ( l'étoile du Pôle ), était le fils d'Uther Pendragon ( celui d'en haut ). Il représentait le pouvoir temporel. La naine Blanche, Ceridwen, est la Mère Divine des schismatiques, Le Principe Deux des orthodoxes. Le vaisseau d'Arthur, Prydwen ( apparence claire ) était peut-être la lune. La question est le passage du Druidisme au Christianisme.

La Table Ronde est le cercle des Initiés.

Arthur, le pouvoir temporel, préside.

Un siège vide. C'est celui du pouvoir spirituel où viendra s'asseoir l'Archidruide.

Le Graal est le réceptacle de la nourriture spirituelle.

Perceval est l'initié direct du Christ. Il reçoit les deux doctrines. De ces explications, nous retiendrons la survivance du Druidisme.


Les Ovates et les Druides revêtirent, pour se protéger, la tenue bleue des Bardes. Le Barde Taliesin l'avoue dans un de ses poèmes, lorsqu'il dit : « Je suis Druide ». Ses métamorphoses sont toutes symboliques et ne doivent pas être prises à la lettre. Elles dissimulaient le réincarnation.

Au XII° siècle, un nommé Eon se retira dans la foret de Broceliande pour prêcher le Druidisme. Il insistait sur la pluralité des existences. Il fut arrêté et condamné à la prison à vie.

Au XVI° siècle, Les Gallois se soulèvent avec l'aide de Jean V de Bretagne. Le chef Gallois, Owen Glandwr, gagnait toutes les batailles. Les Anglais remarquèrent que ses initiatives coïncidaient avec des conditions atmosphériques favorisant ses desseins. Ils en vinrent à croire qu'il les déclenchait en tant que sorcier. Il n'était pas sorcier mais Ovate. Nonobstant, les gallois furent vaincus, succombant à la très grande supériorité numérique des Anglais.

Toujours au XVI° siècle, Henri III Tudor d'Angleterre, massacra les irlandais et les Gallois. Un Barde gallois, aveugle, se dresse sur son passage et profère contre lui la malédiction des Druides. Il fut pendu aussitôt. Ce Barde était un Druide vêtu en Barde, car seuls les Druides possédaient le droit de juger et de prononcer cette malédiction. Il savait aussi à quoi il s'exposait.

C'est à la même époque que Llyvelen Sion réunit et consigna par écrit les triades druidiques ou Barddas qui furent imprimées en 1794 par Iolo Morganog ( de son vrai nom Edwaed Williams ) qui commit l'erreur d'y mêler des considérations personnelles.


Au XVII° siècle, les Chanoinesses de Remiremont prêtaient encore serment sur la « Franche Pierre », cette pierre se trouvait au centre du cloître et était un menhir. Une fois la cérémonie catholique effectuée dans la chapelle, toutes les religieuses se rendaient en procession dans le cloître pour le serment. Ce n'est que ce serment prêté que la nouvelle nommée était reconnue officiellement par ses sœurs. Elles faisaient aussi des banquets et procédaient aux enterrements selon les usages celtiques.

Elles entretenaient également le feu comme les antiques Vestales. C'étaient des Druidesses « converties » au Christianisme. La prestation de ce serment aurait été terminée après que l’évêque du lieu se soit rendu dans le monastère pour y faire détruire la pierre. L'histoire ne dit pas si le serment n’a pas continué à être prêté, clandestinement, à l'emplacement de la dite pierre.

En 1717, les Druides et les Ovates réapparurent avec leurs tenues blanches et vertes. Une manifestation publique eut lieu au Pays de Galles, présidée par l'Archidruide John Toland. On se mit à l'ouvrage, et, en 1792, se tint à Londres la première Gorsedd des temps modernes.. Depuis lors, une Gorsedd est réuni tous les ans, sauf en temps de Guerre. Il fallut attendre encore vingt-sept années pour que la première Gorsedd du Pays de Galles eut lieu, soit le 10 juillet 1819.

Dans un livre parut ne 1744 sous le titre Comentatio des Druidis, l'auteur Jean Frickius y cite 25 auteurs ayant traité des Druides depuis 1514 dans des ouvrages spécialement consacrés à ce sujet et pas moins de 261 autres ayant cité des druides durant cette période.

En 1838, un Breton, La Villemarche, établit le contact avec les gallois, et, en 1899, une délégation bretonne est reçue à l’Assemblée de Cardiff ( Gorsedd ) . Le Collège des druides, Bardes et ovates Bretons est fondé."






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Merci.

Comme les druidesses et les druides le disent :

« Y gwir erbyn y byd «

 « La Vérité à l'encontre du monde "

Olivier Clamaron F-75011 PARIS

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