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SOMESTHESIE

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Chacun aujourd'hui devrait apprendre à mieux connaitre la physiologie humaine, et en particulier la somesthésie.

Cela fait partie des étapes essentielles dans la prise et l'élévation de Conscience aujourd'hui.

Afin de comprendre pourquoi le mal-être, les dépressions, les peurs, l'anxiété, et les frustrations sont si fortes actuellement. Pourquoi également il semble qu'il y ait aussi une forte augmentation des troubles affectifs, sexuels, inflammatoires et dégénératifs.

Et comment sortir de ces situations, par le haut.

La somesthésie est le principal système sensoriel de l'organisme humain, essentiel pour la survie chez tous les mammifères.

La stimulation du corps est un besoin fondamental : on peut vivre en étant privé des autres systèmes sensoriels (cécité, surdité, agueusie ou anosmie), mais par contre la privation des stimulations somesthésiques provoque des troubles psychologiques, majeurs et irréversibles.

Il est temps pour chacun de s'interroger et de se familiariser avec les principes somesthésiques :

Tout d'abord, en 2017, d'après une étude parmi les personnes de 15ans et plus, 41% étaient célibataires, 43% mariés, 7% veufs et 9% divorcés. Quelles en sont les incidences somesthésiques?

Nous savons aussi de quelles façons, consciemment ou non, nous avons été incités, depuis 2020, non seulement à réduire les contacts et interactions corporelles, mais meme à les associer à des sources de risques et danger potentiels.

Des études récentes montrent également que l'abstinence sexuelle et la diminution du nombre de rapports sexuels se auraient fortement augmenté dans la population.

On peut supposer que les bases et effets somesthésiques sont encore largement méconnus, et que la plupart de la population humaine n'en est pas consciente.

Chacun peut constater meme que certains n'ont toujours pas retrouvé leur façon "d'avant", de communiquer et notamment de toucher et d'être touchés, ou massés par les autres.

Cela signifie que, non seulement, beaucoup ne bénéficient plus des effets somesthésiques bénéfiques, apaisants et équilibrants pour le corps, décrits ci-dessous. Donc de la production d'hormones bienfaisantes : ocytocine, endorphines, sérotonine, interleukine II qui régulent le système nerveux, et émotionnel, l'humeur et favorisent le système immunitaire, les processus d'auto-guérison et ralentissement le vieillissement cellulaire.

Mais au contraire, ils ont déclenché en eux, des processus impactants, notamment hormonaux, inflammatoires et dégénératifs, à la fois physiques ( équilibre acido-basique, vaisseaux sanguins, ) mais aussi psychiques: par l'affaiblissement proportionnel du cortex préfrontal essentiel pour le bon discernement, le raisonnement, les connexions extra sensorielles et spirituelles, au profit du cerveau reptilien : réactions d'urgence, de stress, de survie, peurs, fuite...

Qui induisent la production d'hormones de stress, qui peuvent sauver en cas de danger immédiat ( cortisol, adrénaline), mais sont hautement destructrices, inflammatoires, si elles sont produits régulièrement, sur la durée.

En tant que masseur et praticien en énergétique, je suis évidemment concerné directement et j'ai pu constater concrètement, sur le terrain, depuis plus de 12ans, à la fois le meilleur des effets somesthésiques, comme le pire des dérives et déséquilibres récents, et leurs conséquences, sur lesquelles il est important d'alerter et d'informer.

C'est aussi pour cela, que j'assume et maintient, mon positionnement en terme de massages, avec des massages holistiques, y compris avec le Tantra, car, à condition évidemment de respecter, avec intransigeance et alignement, ses principes et son éthique les plus pures et spirituelles. Selon moi, ils font partie probablement des pratiques dont les effets somesthésiques, vibratoires, énergétiques sont les plus puissants et transcendants.

Et une fois de plus, les occidentaux en particulier, seraient bien avisés de se familiariser avec les traditions ancestrales indiennes et asiatiques qui continuent de les véhiculer et partager.

La somesthésie (dite aussi sensibilité du corps) constitue un des systèmes sensoriels de l'organisme et un ensemble de différentes sensations (pression, chaleur, douleur…) qui proviennent de plusieurs régions du corps (peau, tendons, articulations, viscères…).

Ces sensations sont élaborées à partir des informations fournies par de nombreux récepteurs sensitifs du système somatosensoriel, situés dans les tissus de l'organisme (mécanorécepteurs du derme et des viscères, fuseaux neuromusculaires des muscles, fuseaux neuro-tendineux des tendons, plexus de la racine des poils…).

Importance physiologique et psychologique
Toutes les observations montrent que les stimulations somesthésiques, qui ont des effets physiologiques, psychiques et comportementaux, semblent être une véritable nécessité développementale et fonctionnelle chez les mammifères.

Chez les primates (dont l'humain fait partie), la suppression des stimuli somesthésiques, en particulier durant l'enfance, provoque de nombreux troubles psychiques et comportementaux (cf. les expériences classiques d'Harry F. Harlow) avec des macaques rhésus privés de contacts physiques durant les six premiers mois postnataux.
Chez l'Homme, la suppression des stimuli somesthésiques, avec la suppression des stimuli vestibulaires, est vraisemblablement le facteur principal à l'origine du syndrome d'hospitalisme et du nanisme psychosocial : croissance retardée, développement psychomoteur et intellectuel perturbé, tristesse, inhibition motrice ou agitation, auto-agressivité et balancement compulsif

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De plus, les résultats d'une étude comparative entre plusieurs sociétés préindustrielles semblent montrer que la privation des stimuli somesthésiques à caractère hédonique (privation des plaisirs somatosensoriels) provoquerait, directement et indirectement, des effets comportementaux et sociaux négatifs : probabilité de sévices physiques et d'un faible niveau d'affection envers les enfants, probabilité d'un statut inférieur de la femme, probabilité de guerre, de torture et d'esclavage et probabilité d'activité religieuse avec des divinités plutôt cruelles et agressives.

À l'opposé, la stimulation régulière du système somatosensoriel produit de nombreux effets positifs, tant physiologiques, psychiques que comportementaux.

Par exemple, on observe chez le nourrisson : un gain pondéral de 47 %, avec la même quantité de nourriture ; une augmentation des performances d'orientation du corps et d'activité motrice ; une diminution de la durée d'hospitalisation, dans le cas de pathologies péri-natales.

Et chez l'adulte, une meilleure capacité cytotoxique du système immunitaire ; une diminution des hormones du stress (cortisol et noradrénaline) ; une diminution du niveau d'anxiété ; une diminution de l’état dépressif ; une augmentation de la qualité du sommeil ; un meilleur niveau attentionnel et cognitif ; une facilitation de l'attachement interpersonnel…
Enfin, à un niveau plus général, on observe que les primates sont des animaux de contact (ils stimulent continuellement leur système somatosensoriel), et que la somesthésie est un facteur majeur de l'affection, de la sexualité et de la socialisation.

Toutes ces données montrent que les fonctions et l'importance du système somatosensoriel sont globales, majeures et cruciales dans la dynamique physiologique et psychologique de l'être humain. Et invitent notamment à approfondir d'autres recherches sur le comportement érotique, affectif et la socialisation.

Développement

La somesthésie est le premier système à être fonctionnel au cours de la vie fœtale.
Le développement des différents récepteurs commence dès la 7e semaine de gestation dans la région péri-buccale, il est achevé pour l'ensemble de la surface cutanée et muqueuse à la 20e semaine, selon une progression céphalo-caudale. Les ganglions rachidiens et les faisceaux, gracile et cunéiforme, se développent à partir de la 8e semaine, le noyau cunéiforme à partir de la 9e semaine.
Le système somatosensoriel devient alors progressivement fonctionnel à partir du 3e mois de gestation.

Récepteurs somesthésiques
La détection de l'information se fait grâce à des récepteurs constitués de neurones sensitifs périphériques dont le corps cellulaire est situé dans les ganglions spinaux (ou le « ganglion de Gasser » pour la sensibilité du visage).
Les récepteurs de la somesthésie sont nombreux et spécialisés:
-Terminaisons libres : nocicepteurs (douleurs) et thermorécepteurs (chaleur et froid), localisés dans la plupart des tissus.
-Disques de Merkel : mécanorécepteurs (pression légère), localisés à la base de l'épiderme.
plexus de la racine des poils : mécanorécepteurs (mouvement des poils), localisés à l'intérieur et autour des follicules pileux.
-Corpuscules de Meissner : mécanorécepteurs (pression légère, toucher discriminant, vibration de basse fréquence), localisés dans la peau glabre (surtout des lèvres, des mamelons, des organes génitaux externes, du bout des doigts, et des paupières).
-Corpuscules de Krause : thermorécepteurs (sensibles au froid), localisés dans le tissu conjonctif des muqueuses et de la peau glabre près des orifices (lèvres). Ces corpuscules sont les plus petits des récepteurs sensoriels.
-Corpuscules de Pacini : mécanorécepteurs (pression intense, vibrations de haute fréquence), localisés dans les tissus sous-cutanés (périoste, mésentère, tendons, ligaments, capsules articulaires).
-Corpuscules de Ruffini : mécanorécepteurs (pression intense et étirement), localisés dans la profondeur du derme, l'hypoderme et la capsule articulaire.
-Fuseaux neuromusculaires : mécanorécepteurs (étirement des muscles), localisés dans les muscles.
-Fuseaux neurotendineux : mécanorécepteurs (étirement des tendons), localisés dans les tendons.
Tous ces récepteurs, à partir de l'état des tissus de l'organisme, participent à l'élaboration des différentes sensations corporelles tactiles, thermiques, proprioceptives et nociceptives.

Transmission du signal somesthésique

Les stimuli détectés par les récepteurs somesthésiques sont ensuite transmis par les nerfs dans la moelle épinière, le tronc cérébral et le cerveau. Les nerfs somesthésiques sont regroupés en faisceaux, en fonction de leur rôle et de leur origine : faisceau spino-vestibulaire, faisceau spino-thalamique…
À noter que le système somesthésique est le seul système sensoriel ayant des projections, souvent directes, sur l'ensemble du névraxe : moelle épinière, substance réticulée mésencéphalique et diencéphalique, thalamus, hypothalamus, système limbique, cervelet et cortex cérébral reçoivent des afférences somesthésiques2.
Ces nombreuses projections expliquent les effets physiologiques et comportementaux majeurs produits par les stimulations somesthésiques (voir la section Importance physiologique et psychologique).
On distingue plusieurs voies ascendantes, toutes organisées sur un modèle à trois neurones et comportant une synapse au niveau du thalamus.

Voies lemniscales ( colonne dorsale)

Elles véhiculent la sensibilité vibrotactile (du tact fin) et proprioceptive consciente.
Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans la moelle épinière par le contingent médian constitué de fibres myélinisées de gros calibre (majoritairement Aβ). Une fibre ascendante se projette dans le bulbe rachidien du tronc cérébral et fait synapse avec un deuxième neurone. Il y a décussation à la base du bulbe de ce neurone secondaire qui emprunte ensuite le lémnisque médian jusqu'au thalamus où s'effectue une deuxième synapse dans le noyau ventro-postéro-latéral (VPL). Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du cortex cérébral, au niveau de l'aire somesthésique S1 (située en arrière du sillon central)
Voies extra-lemniscales
La voie extra-lemniscale comporte deux faisceaux différents.
Voie paléo-spino-thalamique
La voie paléo-spino-thalamique véhicule essentiellement des messages douloureux.
Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans les lames I et II de la substance grise de la moelle épinière par le contingent latéral constitué de fibres amyélinisées (fibres C) et de fibres myélinisées de petit calibre (fibres Aδ). Dans la moelle a lieu la première synapse. Après décussation, le neurone secondaire remonte jusqu'aux noyaux parafasciculaire et centre médian du thalamus où s'effectue une deuxième synapse. Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du cortex cérébral, au niveau de l'aire somesthésique S1 (située en arrière du sillon central), dans le cortex pariétal, etc.
Voie néo-spino-thalamique
La voie néo-spino-thalamique véhicule la sensibilité thermique, la sensibilité tactile grossière ainsi que de la douleur.
Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans les lames III, IV et V de la substance grise de la moelle épinière par le contingent médian constitué de fibres myélinisées de petit calibre (Aδ ou c). Dans la moelle a lieu la première synapse. Après décussation, le neurone secondaire remonte jusqu'au noyau VPL du thalamus via le système antéro-latéral où s'effectue une deuxième synapse. Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du cortex cérébral, au niveau de l'aire somesthésique S1 (située en arrière du sillon central). + projection au niveau du cortex sur S2 majoritairement (pas de proprioception, somatotopie +/-).

Intégration des messages somesthésiques
Les signaux somesthésiques sont traités à tous les niveaux du système nerveux :
moelle épinière : connexions des nerfs sensitifs avec les nerfs moteurs, pour organiser les réflexes moteurs : retrait à la douleur, extension croisée…
substance réticulée mésencéphalique et diencéphalique : augmentation de l'attention lors de la détection de stimuli corporels ;
thalamus : premiers traitements cognitifs et distribution des informations somesthésiques dans le cerveau ;
hypothalamus : intégration des stimuli somatosensoriel dans le contrôle neuroendocrinien et hormonal ;
système limbique : intégration des stimuli somatosensoriel dans les émotions ;
cervelet : intégration des stimuli somatosensoriel dans le contrôle de l'équilibre et de la motricité ;
cortex cérébral, traitement conscient des informations tactiles dans l'homoncule sensitif.
Ces nombreux et différents traitements sont à l'origine des différentes sensations corporelles et de plusieurs fonctions spécialisées :
baroception : détection de l'état de la pression artérielle ;
viscéroception : détection de l'état des viscères ;
proprioception : détection de la position des articulations et du corps ;
kinesthésie : détection des mouvements des articulations et des organes internes ;
thermoception : détection de la chaleur et du froid ;
nociception : détection de l'altération d'un tissu de l'organisme ;
tact : détection des stimulations de la peau.

Toutes ces fonctions sont essentielles pour la survie des mammifères.

A méditer, partager et expérimenter, merci

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SOMESTHESIA

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Everyone today should learn to better understand human physiology, in particular somesthesis.

This is one of the essential steps in gaining and raising Consciousness today.

In order to understand why discomfort, depression, fears, anxiety, and frustrations are so strong right now.

Why also it seems that there is also a sharp increase in affective, sexual, inflammatory and degenerative disorders.

And how to get out of these situations, from the top.

Somesthesis is the primary sensory system of the human body, essential for survival in all mammals.

Stimulation of the body is a fundamental need: we can live while being deprived of other sensory systems (blindness, deafness, ageusia or anosmia), but on the other hand the deprivation of somesthetic stimulation causes major and irreversible psychological disorders.

It is time for everyone to question themselves and become familiar with the somesthetic principles:

First of all, in 2017, according to a study among people aged 15 and over, 41% were single, 43% married, 7% widowed and 9% divorced. What are the somesthetic effects?

We also know in what ways, consciously or not, we have been encouraged, since 2020, not only to reduce bodily contacts and interactions, but even to associate them with sources of potential risks and danger.

Recent studies also show that sexual abstinence and a reduction in the number of sexual intercourses have increased significantly in the population.

It can be assumed that the basis and effects of somesthetics are still largely unknown, and that most of the human population is not aware of them.

Everyone can even see that some people have still not found their “before” way of communicating and in particular of touching and being touched, or massaged by others.

This means that not only do many no longer benefit from the beneficial, soothing and balancing somesthetic effects for the body, described below. Therefore the production of beneficial hormones: oxytocin, endorphins, serotonin, interleukin II which regulate the nervous and emotional systems, mood and promote the immune system, self-healing processes and slow down cellular aging.

But on the contrary, they triggered impactful processes in them, notably hormonal, inflammatory and degenerative, both physical (acid-base balance, blood vessels,) but also psychological:

by the proportional weakening of the prefrontal cortex essential for the good discernment, reasoning, extra sensory and spiritual connections, for the benefit of the reptilian brain: emergency reactions, stress, survival, fears, flight...

Which induce the production of stress hormones, which can save in the event of immediate danger (cortisol, adrenaline), but are highly destructive, inflammatory, if they are produced regularly, over time.

As a masseur and energetics practitioner, I am obviously directly concerned and I have been able to concretely observe, in the field, for more than 12 years, both the best of somesthetic effects, as well as the worst of recent drifts and imbalances, and their consequences, about which it is important to alert and inform.

This is also why I assume and maintain my positioning in terms of massages, with holistic massages, including with Tantra, because, obviously on condition of respecting, with intransigence and alignment, its principles and ethics the most pure and spiritual. In my opinion, they are probably among the practices whose somesthetic, vibrational and energetic effects are the most powerful and transcendent. And once again, Westerners in particular would be well advised to familiarize themselves with the ancestral Indian and Asian traditions which continue to convey and share them.

Somesthesia (also known as body sensitivity) constitutes one of the body's sensory systems and a set of different sensations (pressure, heat, pain, etc.) which come from several regions of the body (skin, tendons, joints, viscera, etc.).

These sensations are developed from information provided by numerous sensory receptors of the somatosensory system, located in the tissues of the body (mechanoreceptors of the dermis and viscera, neuromuscular spindles of the muscles, neurotendinous spindles of the tendons, plexus of the hair roots …).

Physiological and psychological importance

All observations show that somesthetic stimulations, which have physiological, psychological and behavioral effects, seem to be a real developmental and functional necessity in mammals.

In primates (including humans), the suppression of somesthetic stimuli, particularly during childhood, causes numerous psychological and behavioral disorders (see the classic experiments of Harry F. Harlow) with deprived rhesus macaques. of physical contact during the first six postnatal months.
In humans, the suppression of somesthetic stimuli, with the suppression of vestibular stimuli, is probably the main factor at the origin of hospitalism syndrome and psychosocial dwarfism: delayed growth, disturbed psychomotor and intellectual development, sadness, motor inhibition or agitation, self-aggression and compulsive rocking

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Furthermore, the results of a comparative study between several pre-industrial societies seem to show that the deprivation of somesthetic stimuli of a hedonic nature (deprivation of somatosensory pleasures) would cause, directly and indirectly, negative behavioral and social effects: probability of physical abuse and 'a low level of affection towards children, probability of a lower status of women, probability of war, torture and slavery and probability of religious activity with rather cruel deities and aggressive.

In contrast, regular stimulation of the somatosensory system produces numerous positive effects, both physiological, psychological and behavioral.

For example, we observe in infants: a weight gain of 47%, with the same quantity of food; an increase in body orientation and motor activity performance; a reduction in the length of hospitalization, in the case of perinatal pathologies.

And in adults, a better cytotoxic capacity of the immune system; a reduction in stress hormones (cortisol and norepinephrine); a reduction in the level of anxiety; a reduction in the depressive state; an increase in sleep quality; a better attentional and cognitive level; a facilitation of interpersonal attachment…
Finally, at a more general level, we observe that primates are contact animals (they continually stimulate their somatosensory system), and that somesthesia is a major factor in affection, sexuality and socialization.

All these data show that the functions and importance of the somatosensory system are global, major and crucial in the physiological and psychological dynamics of the human being. And particularly invite further research into erotic, emotional behavior and socialization.

Development

Somesthesis is the first system to be functional during fetal life. The development of the different receptors begins from the 7th week of gestation in the perioral region, it is completed for the entire skin and mucosal surface at the 20th week, following a cephalo-caudal progression. The spinal ganglia and the gracilis and cuneiform fascicles develop from the 8th week, the cuneate nucleus from the 9th week. The somatosensory system then gradually becomes functional from the 3rd month of gestation.

Somesthetic receptors
Information is detected using receptors made up of peripheral sensory neurons whose cell body is located in the spinal ganglia (or the “Gasser ganglion” for facial sensitivity).
The somesthesis receptors are numerous and specialized:
-Free endings: nociceptors (pain) and thermoreceptors (heat and cold), located in most tissues.
-Merkel discs: mechanoreceptors (light pressure), located at the base of the epidermis.
hair root plexus: mechanoreceptors (hair movement), located in and around hair follicles.
-Meissner corpuscles: mechanoreceptors (light pressure, discriminating touch, low frequency vibration), located in the glabrous skin (especially of the lips, nipples, external genitalia, fingertips, and eyelids).
-Krause corpuscles: thermoreceptors (sensitive to cold), located in the connective tissue of the mucous membranes and glabrous skin near the orifices (lips). These corpuscles are the smallest of the sensory receptors.
-Pacinian corpuscles: mechanoreceptors (intense pressure, high frequency vibrations), located in the subcutaneous tissues (periosteum, mesentery, tendons, ligaments, joint capsules).
-Ruffini corpuscles: mechanoreceptors (intense pressure and stretching), located in the depth of the dermis, the hypodermis and the joint capsule.

-Neuromuscular spindles: mechanoreceptors (stretching of muscles), located in the muscles.
-Neurotendinous spindles: mechanoreceptors (stretching of the tendons), located in the tendons.
All these receptors, based on the state of the body's tissues, participate in the development of different tactile, thermal, proprioceptive and nociceptive bodily sensations.

Transmission of the somesthetic signal

Stimuli detected by somesthetic receptors are then transmitted by nerves in the spinal cord, brainstem and brain. The somesthetic nerves are grouped into bundles, depending on their role and their origin: spinovestibular bundle, spinothalamic bundle, etc.
Note that the somesthetic system is the only sensory system with projections, often direct, to the entire neuraxis: spinal cord, mesencephalic and diencephalic reticular substance, thalamus, hypothalamus, limbic system, cerebellum and cerebral cortex receive somesthetic afferents2.
These numerous projections explain the major physiological and behavioral effects produced by somesthetic stimulations (see the Physiological and psychological importance section).
There are several ascending pathways, all organized on a three-neuron model and including a synapse at the thalamus.

Lemniscal pathways (dorsal column)

They convey vibrotactile (fine touch) and conscious proprioceptive sensitivity.
The sensory neuron of the spinal ganglion arrives in the spinal cord through the medial contingent made up of large caliber myelinated fibers (mainly Aβ). An ascending fiber projects into the medulla oblongata of the brainstem and synapses with a second neuron. There is decussation at the base of the bulb of this secondary neuron which then takes the medial lemniscus to the thalamus where a second synapse takes place in the ventro-postero-lateral nucleus (VPL). A third neuron then projects into the fourth layer of the cerebral cortex, at the level of the S1 somesthetic area (located behind the central sulcus)
Extralemniscal pathways
The extralemniscal pathway has two different bundles.

Paleo-spinothalamic pathway
The paleo-spinothalamic pathway essentially conveys painful messages.
The sensory neuron of the spinal ganglion arrives in laminae I and II of the gray matter of the spinal cord through the lateral contingent made up of unmyelinated fibers (C fibers) and small caliber myelinated fibers (Aδ fibers). The first synapse takes place in the spinal cord. After decussation, the secondary neuron ascends to the parafascicular nuclei and medial center of the thalamus where a second synapse takes place. A third neuron then projects into the fourth layer of the cerebral cortex, at the level of the S1 somesthetic area (located behind the central sulcus), in the parietal cortex, etc.
Neo-spinothalamic pathway
The neospinothalamic pathway conveys thermal sensitivity, gross tactile sensitivity as well as pain.
The sensory neuron of the spinal ganglion arrives in laminae III, IV and V of the gray matter of the spinal cord through the median contingent made up of small caliber myelinated fibers (Aδ or c). The first synapse takes place in the spinal cord. After decussation, the secondary neuron ascends to the VPL nucleus of the thalamus via the anterolateral system where a second synapse takes place. A third neuron then projects into the fourth layer of the cerebral cortex, at the level of the S1 somesthetic area (located behind the central sulcus). + projection at the level of the cortex mainly on S2 (no proprioception, somatotopy +/-).

Integration of somesthetic messages
Somesthetic signals are processed at all levels of the nervous system:
spinal cord: connections of the sensory nerves with the motor nerves, to organize the motor reflexes: withdrawal to pain, crossed extension, etc.
mesencephalic and diencephalic reticular substance: increased attention when detecting bodily stimuli;
thalamus: first cognitive processing and distribution of somesthetic information in the brain;
hypothalamus: integration of somatosensory stimuli in neuroendocrine and hormonal control;
limbic system: integration of somatosensory stimuli into emotions;
cerebellum: integration of somatosensory stimuli in the control of balance and motor skills;
cerebral cortex, conscious processing of tactile information in the sensory homunculus.
These numerous and different treatments are at the origin of different bodily sensations and several specialized functions:
baroception: detection of blood pressure status;
visceroception: detection of the state of the viscera;
proprioception: detection of joint and body position;
kinesthetics: detection of movements of joints and internal organs;
thermoception: detection of heat and cold;
nociception: detection of alteration of an organism tissue;
tact: detection of skin stimulation.